Lorsque D. Ferret (ancien secrétaire général de la FEF de l’époque depuis de nombreuses années) a démissionné de son poste en 2006, nous nous étions dit que la succession ne serait pas simple… Sur proposition d’un responsable d’une Union d’Églises membre, nous avons été mis en contact avec Clément Diedrichs, qui a quitté un emploi séculier prometteur, pour nous rejoindre en tant que secrétaire général à compter du 1er juin 2006.

Dès le départ, nous avons été émerveillés de constater la manière dont Clément a rapidement pris la mesure de la tâche et s’est intégré dans l’équipe. Sa venue a été bénéfique à plus d’un titre. Nous avons d’abord apprécié sa douceur et ses qualités de conciliateur, alliées à une bienfaisante fermeté lorsque nécessaire, doublées d’une aptitude évidente au travail en équipe. Au plan administratif et de la logistique, Clément nous a apporté un savoir faire tiré du monde séculier qui nous a fait du bien. Homme de contact, son apport a été précieux, au moins dans les trois domaines suivants :

• Dans sa charge de secrétaire général du Réseau FEF, il a assumé de nombreuses tâches administratives indispensables : relations avec les membres, avec les autorités et les administrations. Notre trimestriel Réseau FEF Infos et tout particulièrement la rédaction de l’Annuaire Évangélique l’ont énormément sollicité !

• Il a participé activement à la mise en adéquation de nouvelles structures avec la situation nouvelle du monde évangélique français qui ont abouti à la mutation de la FEF en Réseau FEF (Assises de 2010).

• Il a été l’une des chevilles ouvrières de la mise en place du CNEF qui a vu le jour le 15 juin 2010.

Pendant plus d’une année, il lui a fallu cumuler deux fonctions importantes d’animation (au sein du Réseau FEF et du CNEF) dont chacune à elle seule nécessitait un temps plein… C’est dire la surcharge de travail que lui et les siens ont dû endurer, mais à laquelle il fallait bien mettre un terme.

L’évolution des choses au sein du CNEF a fait que Clément était la personne toute désignée et unanimement sollicitée pour devenir, à temps plein, le directeur national du CNEF, à compter du 1er septembre dernier. Bien évidemment, c’est une perte pour le Réseau FEF que nous regrettons tous ! Mais dans le même temps, c’est un gain pour le CNEF et nous nous en réjouissons sincèrement, dans l’intérêt du monde évangélique français. D’autant que le Seigneur a pourvu à son remplacement en la personne d’Éric Waechter, notre nouveau secrétaire général, que nous vous avons présenté dans le précédent numéro.

Clément nous dira officiellement « Au revoir » lors de notre AG du 28 janvier prochain. Merci Clément, et tous nos vœux de riche bénédiction sur toi et tous les tiens dans la poursuite de ton ministère si stratégique.

Clément Diedrichs, ex-secrétaire général du Réseau FEF et actuel directeur du CNEF, nous partage en quelques mots, l’état d’esprit dans lequel il a quitté le Réseau FEF : les bénédictions et apprentissages reçus au sein de cette structure.

Voilà la question posée à Clément DIEDRICHS : que retiens-tu comme enseignements majeurs de tes 5 années passées comme secrétaire général du Réseau FEF ?

Je retiendrais d’abord que Dieu prépare ses serviteurs, sans forcément le leur dire ! Jamais je n’aurais pensé être SG du Réseau FEF un jour. Mais jamais je n’aurais pensé non plus que mon expérience professionnelle passée me donnerait les compétences pour apporter ce dont la FEF puis le Réseau FEF avait besoin au moment où je suis arrivé. Tout comme je me réjouis que celles de mon prédécesseur étaient adaptées à son temps, ainsi que celles de mon successeur !

Ce qui m’a beaucoup marqué aussi, c’est la bonne entente dans le Bureau du Réseau FEF. Non pas parce que nous étions tous d’un caractère facile. Après avoir analysé ce fonctionnement, j’en conclus qu’il est la concrétisation de l’enseignement si souvent donné mais souvent peu vécu que l’identité ne réside pas dans le ministère. Chaque membre est convaincu que son identité est en Christ, et que son ministère (et le statut qui va avec) n’est que le sacrifice vivant offert pour Dieu.

Dans ces conditions, avoir raison ou avoir tort n’est pas un problème pour l’ego, et on cherche ensemble la pensée du Saint-Esprit.

Également, j’ai le souvenir d’avoir été toujours très bien accueilli partout où je suis allé. D’avoir été très souvent encouragé par la foi et l’enthousiasme constatés chez beaucoup de serviteurs et de servantes de Dieu que j’ai croisés à la faveur des pastorales et autres rencontres.

Enfin, grâce aux prières et au travail d’équipe très fort, je suis reconnaissant que le virage de la FEF en Réseau FEF ait été bien négocié. De voir que ce courant spirituel, qui a toute sa raison d’être au sein du monde protestant évangélique français, affirme sa présence par sa commission théologique, par un site de ressources dédié, par des projets enthousiasmants comme Réseau FEF Infos et Nouvelles générations ! Le Seigneur est à l’œuvre, et je le bénis ! 

DANY HAMEAU PRÉSIDENT DU RÉSEAU FEF