Quelle place le sujet de la responsabilité sociale des chrétiens tient-il dans le cadre global de la foi et de la pratique évangéliques ? L’article qu’on va lire proposera quelques réflexions prenant pour point de départ la confession de foi du Réseau FEF. Nous entendrons par action sociale l’action qui vise à répondre aux dysfonctionnements qui se produisent au sein d’une société humaine et qui affectent ses composantes les plus fragiles, en particulier les personnes et populations qui souffrent de la pauvreté et / ou sont victimes d’injustices1.
1. Comment traiter de la responsabilité sociale des chrétiens ?
Première constatation : l’action sociale, le souci des pauvres et la recherche de la justice dans la société ne font pas l’objet d’un article séparé au sein de la confession de foi. Les passages pertinents pour étudier ces questions sont dispersés dans l’ensemble du texte, même si l’article 10, «Vivre selon la volonté de Dieu», fournit les éléments principaux.
Certains pourraient s’en étonner, étant donnée la place que les questions liées à la responsabilité sociale des chrétiens ont prise dans des documents évangéliques de référence ces dernières années (Déclaration de Lausanne, Manifeste de Manille et Engagement du Cap, en particulier). Mais force est de constater que les expressions «implication sociale», «action sociale», «justice sociale» et d’autres semblables peuvent enthousiasmer ou faire peur pour de mauvaises raisons. Elles évoquent des projets et des activités dont on peut imaginer qu’ils fassent concurrence aux autres activités des Églises ou à l’évangélisation. Ceux qui s’intéressent à ces sujets sont souvent des passionnés, des activistes, des militants. L’intérêt qu’ils portent aux causes qui leur tiennent à cœur peut paraître prendre une place disproportionnée par rapport aux autres questions liées à leur foi. À moins que ce ne soit justement leur foi qui semble toute entière réinterprétée à la lumière de leur engagement social.
L’agencement de la confession de foi du Réseau FEF nous conduit à aborder ces thématiques par un autre côté. C’est en cherchant ce que veut dire «vivre selon la volonté de Dieu» que nous allons en arriver à traiter des sujets «sociaux». En suivant le déroulement de l’article 10 de la confession de foi (mais sans aborder toutes ses affirmations), nous verrons s’esquisser une description générale de la vie chrétienne dans laquelle la responsabilité sociale trouvera sa juste place.
2. Une vaste perspective sur la volonté de Dieu
«Nous croyons que le chrétien est appelé à conduire toute sa vie et à accomplir chacun de ses actes dans l’amour pour Dieu et le prochain, dans l’obéissance à l’Écriture et pour la gloire de Dieu». Nous sommes des créatures de Dieu, vivant devant Dieu, dans le monde créé par Dieu. Nous avons affaire à Dieu dans chaque aspect de notre existence.
Jésus a affirmé que toute la loi et les prophètes dépendaient du double commandement de l’amour pour Dieu et pour le prochain (cf. Matthieu 22.34-40). Les dix commandements le développent : les quatre premiers se rapportent directement à l’amour de Dieu et les six derniers à l’amour du prochain. Calvin, dans son Harmonie de la Loi, classera chaque loi du Pentateuque en la rapportant à l’un des dix commandements et les catéchismes protestants développeront toute l’éthique chrétienne à partir du seul décalogue. Il est possible d’estimer que le procédé est légèrement artificiel. On peut également se demander si la morale chrétienne ne devrait pas aussi être rattachée plus directement au Nouveau Testament. Mais la tendance de fond me paraît juste : on peut bel et bien montrer que chaque commandement et chaque directive biblique nous aide à mieux comprendre comment aimer Dieu et notre prochain et lorsque l’on prend en considération toute la Bible, il ne reste plus aucun domaine (ou relation) de notre vie qui ne soit pas abordé. Quand Jésus commande : «… enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai commandé» (Matthieu 28.202), il ne demande rien de moins que de former des disciples qui soient à son service à 100%, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
L’un des enjeux majeurs pour l’Église aujourd’hui consiste à vivre comme des disciples «intégraux», dans le contexte actuel. Cela vaut aussi pour les questions sociales. Que cela nous plaise ou non, nous faisons partie d’une société et d’un pays, eux-mêmes reliés à l’ensemble des pays du monde (à l’époque de la mondialisation, aucune société n’est fermée sur elle-même). La pauvreté et l’injustice sociale font parties des données de la situation. Si l’on aborde les choses sous cet angle, la question n’est plus de savoir si j’ai une responsabilité sociale ni quelle est la place du social pour le chrétien et l’Église. Il s’agit plutôt de se demander ce que veut dire «aimer Dieu et son prochain», «obéir à l’Écriture» et «glorifier Dieu» dans ce contexte. Comme le dit l’Engagement du Cap : «Le contexte de toute notre mission est le monde où nous vivons, le monde de péché, de souffrance, d’injustice et de désordre créationnel, dans lequel Dieu nous envoie pour aimer et servir pour l’amour du Christ».3 Face à Celui qui a dit : «Tout ce que vous voulez que les gens fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux. C’est là, la Loi et les Prophètes», (Matthieu 7.12) pouvons-nous sérieusement penser que l’indifférence à la souffrance des autres humains (tous les hommes, pas seulement nos frères !) soit une option ?
Quand on a une vision vaste de ce que veut dire vivre selon la volonté de Dieu, les questions sociales vont se poser naturellement. Elles font partie de la vie et n’ont pas besoin d’être mises en avant pour être prises en compte. Celui qui est passionné par le social risque peut-être de négliger certains aspects importants de la foi, mais celui qui est vraiment passionné par la volonté de Dieu ne risque pas de laisser le social de côté ! Il fera du domaine social l’un de ceux dans lesquels il cherchera à appliquer les directives divines.
3. Implication sociale et grâce
«Vivre selon la volonté divine et viser le bien en toutes choses sont l’expression de la reconnaissance du croyant pour le salut que Dieu lui accorde par grâce, en vertu de l’œuvre de Christ. L’obéissance à Dieu découle de la confiance en lui».
Rien ne conduit tant à vivre selon la volonté de Dieu dans tous les domaines de sa vie – c’est-à-dire à vivre dans l’amour pour Dieu et le prochain – que de comprendre toujours plus profondément le salut gratuit, l’œuvre du Christ et l’amour de Dieu en lequel nous pouvons nous confier.
Cela vaut aussi pour la responsabilité sociale du chrétien. Face à la pauvreté et aux injustices sociales, nous sommes confrontés à diverses tentations : la tentation de ne rien faire (ou si peu) et de nous détourner de celui qui est dans le besoin ; la tentation de nous engager pour calmer un sentiment de culpabilité ; la tentation de nous réfugier dans l’accusation des autres (c’est la faute des gouvernements, des multinationales, des riches… ou bien des pauvres eux-mêmes).
Je voudrais plaider pour une action sociale qui s’enracine dans la grâce de Dieu et pour une recherche de la justice sociale qui se fonde sur la justification par la foi. Les théologiens parlent parfois de l’articulation entre l’indicatif et l’impératif. Christopher Wright en donne un exemple biblique éclairant en rappelant la réponse que le père israélite était censé donner à son fils qui lui demanderait : «Que signifient ces préceptes, ces prescriptions et ces règles ?» (Deutéronome 6.20-25). Wright explique : «La réponse du père ne consiste pas seulement en un renforcement de l’impératif («Obéis, un point c’est tout»), mais en une histoire, l’histoire de l’Exode, cette vieille, vieille histoire de YHWH et de son amour. La réponse du père consiste en un indicatif, l’indicatif de la rédemption».4
Il ne s’agit pas de rabaisser le niveau d’exigence des textes bibliques ni de promouvoir une quelconque forme de médiocrité. Mais si nous devons, parfois, nous rappeler avec beaucoup de sérieux ce que Dieu demande de nous (l’impératif de pratiquer la justice, d’aimer la miséricorde et de marcher humblement avec lui) et même renforcer considérablement notre application à lui obéir, nous ne devons jamais perdre de vue Celui qui nous appelle à conduire toute notre vie et à accomplir chacun de nos actes dans l’amour pour lui et le prochain. Celui qui veut que je contribue à répondre aux besoins de ceux qui vivent dans la pauvreté ou à redresser des situations d’injustices et d’oppressions sociales est celui qui se soucie de mes besoins les plus concrets et de ma fragilité, qui a eu pitié de moi dans mon extrême pauvreté spirituelle et qui m’a déclaré juste à son tribunal sur la base de l’œuvre du Christ, remettant ainsi en ordre ce qui était le plus scandaleux et le plus injuste dans ma vie : qu’une créature puisse être l’ennemie de son Créateur et lui tourner le dos sans que la juste sanction tombe. Cette sanction, c’est le Christ qui l’a subie à ma place.
Par la justification gratuite et par le renouvellement de notre cœur, par la naissance de cette nouvelle humanité qu’est l’Église, Dieu commence à remettre de l’ordre dans un monde déchu et il achèvera cette œuvre dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habitera. Je n’ai plus besoin de me détourner des besoins de ce monde ou de me concentrer sur mes propres problèmes comme s’ils menaçaient de m’engloutir, ni de me mettre à l’œuvre comme si je devais gagner le droit à l’accès auprès de Dieu en devenant juste ou comme si le sort du monde dépendait de moi, ni de me laisser submerger par l’amertume ou le besoin d’écraser ceux dont j’estime (à tort ou à raison) qu’ils sont responsables ou complices de la détresse des humains. Je suis libre dès aujourd’hui de commencer autre chose : une vie qui réponde à la grâce de Dieu, qui reflète la grâce de Dieu, qui cherche à faire profiter les autres, dans l’Église et dans le monde, de cette grâce dont j’ai bénéficié dans ma relation avec Dieu. La confession de foi précise : «Demeurant en deçà de la perfection, le croyant reste dépendant du pardon de Dieu tout au long de sa vie». Ce n’est pas une excuse pour pécher mais au contraire une incitation à me relever et à aller de l’avant même quand j’ai échoué.
4. La dignité de l’être humain
«Nous croyons que Dieu nous commande le respect de la personne humaine dès sa conception et jusqu’à sa mort et la préservation de la dignité de chaque être humain».
Parmi les textes bibliques indiqués en lien avec ce paragraphe de la confession de foi se trouve Genèse 9.6. Relisons-le en incluant le verset précédent : «De plus, je réclamerai votre sang, pour votre vie ; je le réclamerai à tout animal ; et je réclamerai à chaque être humain la vie de l’homme qui est son frère. Celui qui répand le sang de l’être humain, par l’être humain son sang sera répandu. Car à l’image de Dieu l’homme a été fait». Que les humains consentent à ne pas s’entretuer représente le minimum indispensable pour la vie d’une société. Ceux qui vivent en situation de guerre ou d’insécurité extrême pourraient en témoigner.
Mais si l’abstention de meurtre représente une sorte de minimum, les raisons apportées par le texte pour expliquer son interdiction peuvent nous conduire beaucoup plus loin et justifient une action positive pour «préserver la dignité de chaque être humain», en particulier de ceux pour qui elle est menacée comme les pauvres ou les victimes d’injustices sociales.
«… je réclamerai à chaque être humain la vie de l’homme qui est son frère». Certaines traductions rendent ce verset : «Je demanderai compte à chaque homme de la vie de son semblable». On peut discuter de la nuance exacte du terme : «frère» ou «semblable». Dans tous les cas cela désigne quelqu’un qui m’est proche et dont la vie m’est précieuse. Les évangéliques ont eu l’habitude de n’utiliser les mots «frères» et «sœurs» que pour désigner les autres chrétiens (ou les membres de leur famille naturelle) et de ne jamais dire que tous les humains sont frères. Il y a de bonnes raisons pour cela. Cela correspond à l’usage du mot «frère» dans le Nouveau Testament et permet de résister à l’idée selon laquelle tous les humains seront sauvés à la fin. Mais s’il est vrai que seuls les chrétiens ont été adoptés par le Père et sont nés de Dieu par l’action de la Parole et du Saint-Esprit, il faut aussi se souvenir que tous les humains ont été créés par Dieu, qu’ils sont tous issus d’Adam… et que cela crée un lien entre eux. Nous avons des devoirs d’humanité à l’égard de nos «semblables», des hommes qui sont nos frères en humanité.
«Celui qui répand le sang de l’être humain, par l’être humain son sang sera répandu. Car à l’image de Dieu l’homme a été fait». La dignité de l’homme repose sur le fait qu’il a été créé en image de Dieu. Le livre des Proverbes dira : «Qui opprime le faible outrage celui qui le fait ; qui fait grâce au pauvre le glorifie» (14.31). Il ne suffit donc pas de s’abstenir du meurtre : puisque le pauvre est créé en image de Dieu, nous sommes appelés à agir en sa faveur.
Ces deux considérations nous fournissent un fondement très solide, non seulement pour refuser le meurtre et respecter la vie humaine dès le premier instant de la conception et jusqu’à la mort naturelle, mais aussi pour une implication sociale en faveur de ceux qui souffrent tout au long de leur vie. Il est tout à fait naturel que le chrétien ait le souci que son prochain puisse vivre, manger, se vêtir, être soigné, éduqué ou soit libéré de toute forme d’exploitation.
5. Promouvoir la justice sociale
«Nous croyons que Dieu… nous appelle à promouvoir la justice sociale et à prendre soin de sa création».
Le chrétien doit rechercher à vivre de façon aimante et juste dans tous les domaines de sa vie, y compris dans ses relations sociales et dans sa façon de se situer vis-à-vis des pauvres dans l’Église et dans le monde. Mais lui faut-il aussi chercher à rendre la société plus juste ? Ne serait-ce pas faire preuve d’utopie ? Et qu’est-ce que la «justice sociale» ?
Ces questions sont complexes et les chrétiens ne sont pas unanimes dans leurs réponses. Je proposerai quelques pistes pour amorcer la réflexion.
La première chose à dire, c’est que la société, c’est aussi nous et pas uniquement les non-chrétiens. La société n’est pas le «monde» au sens négatif que ce mot prend dans certains passages de l’Écriture. De même que l’autorité politique est une institution divine, la société humaine est une réalité voulue de Dieu et qui découle de sa création. Le monde au sens négatif du terme, c’est l’humanité en révolte contre Dieu. Nous n’en faisons plus partie même si nous vivons parmi les humains qui le constituent (nous sommes dans le monde sans être du monde). Le monde au sens descriptif du terme, c’est l’ensemble des sociétés humaines et une réalité mixte. Comme dans le champ de la parabole, il y pousse du bon grain et de l’ivraie et les deux croissent.
La société humaine est abîmée par le péché et ne fait pas partie de la nouvelle création. Nous ne devrions pas trop attendre de ce que l’on peut réaliser en son sein. Si nous cherchons à y promouvoir la justice sociale, nous ferons bien de nous inspirer de la législation donnée par Dieu à Israël dans l’Ancien Testament, précisément parce qu’Israël était un peuple mixte. Il était composé de fidèles (parfois une toute petite minorité) et de personnes qui ne connaissaient pas vraiment Dieu. Le Seigneur a tenu compte de la dureté de son cœur et ne lui a pas présenté des exigences de justice aussi importantes que celles qu’il veut voir au sein de l’Église5. Nous ne chercherons pas à promouvoir l’ensemble des normes du Royaume de Dieu – qui représente la justice parfaite – au sein de la société civile.
Mais ce n’est pas pour autant que nous ne ferons rien ! Il ne me semble pas possible de déterminer une action ou une liste d’actions que chaque chrétien devrait entreprendre. Un chrétien appelé à s’impliquer dans le domaine politique ou à diriger une grande (ou même une petite) entreprise devra respecter certaines exigences de justice sociale et avoir le souci de faire progresser la justice ou, en tout cas, de freiner les évolutions dans le mauvais sens. Mais chacun de nous pourra s’engager de diverses manières : dans sa vie de prière (quelle place pour la justice sociale dans notre culte personnel ?) ; dans ses choix de vie ou de consommation ; dans un engagement associatif ; en signant une pétition ; en prêchant sur les textes indiqués par la confession de foi concernant la justice sociale ; en écrivant à un député ou à un journal pour interpeller sur un sujet de justice sociale ; en se conduisant de façon juste à l’égard de ceux qui sont en position de vulnérabilité par rapport à soi, voire en partageant avec les pauvres et en acceptant que c’est aussi une question de justice et pas seulement d’un choix plus ou moins laissé à notre bon vouloir.
Il est vrai que si l’on en vient à déterminer plus en détail dans quelle mesure on peut vraiment progresser vers davantage de justice sociale ou ce qu’est un progrès dans ce domaine, de nombreux sujets de désaccord apparaîtront entre chrétiens – mais sans doute aussi suffisamment de points d’accord pour faire quelque chose. Je me contenterai de deux ou trois suggestions en lien avec le texte de la confession de foi.
S’il fallait résumer en deux expressions les perspectives bibliques en matière de justice sociale, ce seraient peut-être : protéger et fortifier le faible. L’article 10 mentionne l’importance de «la préservation de l’intégrité de la cellule familiale», du travail et du respect des biens d’autrui. Une société juste respectera l’importance de la famille et de la possibilité pour chacun de contribuer au bien de sa famille et au bien commun par son travail. Elle garantira pour tous la possibilité d’un accès raisonnable à la propriété privée. Il y a là tout un programme et beaucoup d’actions possibles, notamment en lien avec ceux qui vivent dans la pauvreté, quand on se souvient que les pauvres sont souvent fragilisés au niveau familial (cf. la préoccupation du sort de la veuve et de l’orphelin qui apparaît de manière récurrente dans l’Ancien Testament) et à la merci de personnes injustes, plus fortes qu’elles et face auxquelles elles ne sont pas en mesure de faire respecter leurs droits. On peut aussi penser à la situation de tous ceux qui ne peuvent ni vivre ni faire vivre dignement leur famille du produit de leur travail et se retrouvent parfois en situation de (quasi)esclavage.
Conclusion
Le souci du pauvre, l’action sociale et la recherche de la justice dans la société s’inscrivent dans le tableau plus vaste d’une vie vécue selon la volonté de Dieu. Elles prendront une coloration différente d’un chrétien à l’autre en fonction de la vocation de chacun, mais elles font indubitablement partie de la tâche que Dieu nous confie en nous plaçant dans le monde.
La confession de foi souligne l’importance, en lien avec le travail, de réserver du temps pour la piété individuelle et communautaire. Cela vaut aussi par rapport au souci social. Il ne doit jamais se substituer à l’écoute de la Parole de Dieu, mais au contraire se présenter comme une réponse à celleci. Tout est grâce et doit être vécu «en comptant sur l’œuvre de l’Esprit» en nous.
DANIEL HILLION RESPONSABLE DES RELATIONS AVEC LES ÉGLISES AU SEL
NOTES
1 Cf. L’article «Action sociale» que j’ai rédigé pour le Dictionnaire de théologie pratique, sous dir. Christophe PAYA, en collaboration avec Bernard HUCK, Charols, Excelsis, 2011, p.74-80.
2 Les citations bibliques sont tirées de la NBS
3 L’Engagement du Cap, première partie, 10, B, Marpent, BLF, 2011, p.43-44.
4 Christopher J.H. WRIGHT, La mission de Dieu, trad. A. Sarran, Charols, Excelsis, 2012, p.57 (voir toute la section p.56-59).
5 Sur ces questions, consulter Henri BLOCHER, «Loi, liberté et grâce. Quelle éthique proposer à la société civile ?» in Pour une éthique biblique, Dossier Vivre n°22, Congrès AEPF 2004 Bevaix (Suisse), Imprimerie de Radio Réveil, p.11-33.