Le samedi 23 mars s’est tenu à Strasbourg le troisième congrès d’hommes «Équiper l’homme de Dieu». Comme c’était le cas pour les deux précédentes manifestations, le but de ce congrès était de préparer les hommes chrétiens à prendre des responsabilités dans les Églises évangéliques, devant la crise démographique qui verra une grande partie des responsables d’Églises actuels partir à la retraite dans les dix années à venir.
Le thème de la manifestation cette année était « la Parole de Dieu est à l’œuvre » et les deux conférenciers invités, Dominique Angers de l’Institut Biblique de Genève et Raphaël Anzenberger de France Évangélisation ont abordé l’action de la Parole de Dieu en nous pour notre croissance spirituelle, et autour de nous dans l’annonce de l’évangile, avant de conclure la journée par un temps de questions-réponses.
Leurs messages ont d’abord présenté la manière dont l’arrivée de l’évangile et ses règles divines à Thessalonique ont transformé la vie des personnes gagnées à Christ dans cette ville, avant d’évoquer le besoin d’une telle transformation dans la vie d’habitants de régions de France où les Églises évangéliques sont encore rares. Le défi est clair pour chacun, vivre une vie où Christ tient la première place et aller vers ceux qui n’ont pas encore découvert son amour.
Les quelques 150 hommes présents ont pu apprécier des temps de louange animés par le groupe Mobil’home, ainsi que des temps de partage en petits groupes autour des thèmes abordés. Enfin des informations pratiques apportées par un responsable du Réseau FEF et par le visionnement du film «Vocation implanteur d’Églises» ont aidé les participants à comprendre comment s’engager concrètement.
Accueilli cette année par l’Église Évangélique de Pentecôte Internationale de Strasbourg (l’EPIS), le congrès est le fruit d’un travail de membres de plusieurs Églises et œuvres de la région Alsace sous la présidence de Jonathan Hartmann, membre de l’Église la Bonne Nouvelle de Strasbourg qui était à l’initiative de la création de l’Association Équiper l’Homme de Dieu en 2010 devant la constatation qu’une nouvelle génération de responsables devait se former pour conduire et multiplier les Églises au 21ème siècle.
Ce troisième congrès a une fois de plus démontré si cela était encore nécessaire que nos Églises ont besoin d’hommes qui se lèvent pour prendre la relève de nos responsables actuels et comme en écho, le nombre de jeunes hommes présents ne cesse d’augmenter. Nos Églises sauront-elles les accompagner, les former pour que demain comme aujourd’hui le royaume de Dieu continue à avancer ?
