ACTE 1

Personnages : Laure, 11 ans
Nicole, une jeune fille, 25 ans
Mam, une grand-mère, environ 50 ans
Décor : La rue
Circonstances : Laure est assise sur l’une des marches extérieures de son immeuble. Elle feuillette un gros dictionnaire. Elle cherche la signification de certains mots et les lit tout haut.
Laure : « Pâques », d’un mot hébreu qui signifie passage : Fête annuelle des Juifs en mémoire de leur sortie d’Egypte (Célébrer la Pâque). Qu’est-ce que ça veut dire ? (Elle cherche plus loin) « Résurrection » : Retour de la mort à la vie. Fête où l’Eglise célèbre la résurrection du Christ. C’est un peu compliqué. Moi, j’croyais que la résurrection c’était les petites fleurs qui renaissent au printemps, les oiseaux qui chantent tous ensemble à l’aurore, le ciel qui devient gai et lumineux… Ah oui, un autre mot à chercher, le mot « Enfer ».
Nicole : (Elle s’arrête, surprise) Qu’est-ce que tu fais avec le dictionnaire sur les genoux ? Tu l’apprends par coeur ?
Laure :  Oh, non. Je cherchais la signification des mots « Pâques », « Résurrection » et « Enfer » Je n’y comprends rien du tout.
Nicole : (Elle s’assied près de Laure et met un bras sur les épaules de la fillette) Ma chérie, tu fais une recherche bien intéressante.
Laure : Parce que toi, tu sais ce que c’est Pâques, la sortie d’Egypte et le Christ ?
Nicole : Oui, je le sais. Mais je ne peux pas t’expliquer cela ici, dans la rue. Tout de même, je serais curieuse de savoir pourquoi tu te poses ces questions ?
Laure : Ma maman est à l’hôpital, ma grand-mère est venue s’occuper de moi Je ne la connaissais presque pas avant ça. Maman était très très fâchée contre elle. Pourtant c’est une gentille grand-mère. Je l’appelle Mam. Maman n’avait personne pour s’occuper de moi, elle a bien été forcée d’appeler Mam.
Nicole : Oh, Laure, rien ne vaut une grand-mère.
Laure : Mais tu sais, même si elle était très malade, ma mère a dit des choses terribles à Mam. Elle lui a dit : « Je t’interdis de lui parler de Jésus, de la Crucifixion, de Pâques, de la Résurrection, et de toutes les bondieuseries habituelles. Je te l’interdis, tu m’entends ! Je ne veux pas qu’elle subisse le lavage de cerveau de mon enfance ».
Nicole : (Prudemment) Qu’est-ce que ta grand-mère a répliqué ?
Laure : Elle lui a répondu, très doucement : « Tu veux donc qu’une si gentille petite fille aille en enfer ? » Eh bien, ma mère n’a pas su quoi répondre.
Nicole : Et toi, comment tu sais tout ça ?
Laure : J’écoutais derrière la porte. j’ai tout entendu. J’aurais pas dû, hein ?
Nicole : Ça ne fait rien, ma petite, va… Il me vient une idée : ta maman ne m’a pas interdit, à moi, de te parler de la Résurrection. Et je crois que j’en ai fortement envie.
Laure : (Elle lâche le dictionnaire et bondit de joie) Vrai ! Tu ferais ça ? 
Nicole : Si tu le permets, je vais aller échanger quelques mots avec ta grand-mère.
(A ce moment précis, la porte s’ouvre et la grand-mère apparait.)
Mam : Ma chérie, je te cherchais. Il faut me le dire quand tu pars.
Nicole : Madame, je me présente à vous : je suis Nicole Garnier, je fréquente l’Eglise Evangélique de cette ville. Depuis que le Seigneur Jésus a transformé ma vie, j’enseigne la Bible aux enfants
Mam : (Elle essuie une larme) Dieu soit loué !
Nicole : Vous êtes obligée de vous taire, n’est-ce pas ?
Mam : Oui
Nicole : Mais moi, personne ne m’a rien interdit, donc je peux parler du Seigneur à votre petite-fille ?
Mam : Certes, oui. Ma fille vous connaît-elle ?
Nicole : Oui. Elle connaît ma position de croyante, et maintenant je comprends pourquoi elle me fuit. Demain c’est mercredi, est-ce que je peux venir chercher Laure ?
Laure : Bien sûr. Laure : Tu me parleras de la Résurrection ?
Nicole : Oui, tu pourras me poser toutes les questions que tu veux.
Mam : Mademoiselle, comment êtes-vous au courant de notre situation ?
Nicole : Il y avait des petites oreilles derrière une porte.
Mam : Oui, je vois…
Laure : Mam, est-ce que la maladie de maman est grave ?
Mam : (Elle hésite) Oui, ma chérie.
Laure : Est-ce que c’est un cancer ?
Mam : Oui, mais il fait partie de ceux que l’on soigne bien. Ta maman guérira, seulement, ce sera long.
Laure : Ça me fait de la peine qu’elle soit contre Jésus, parce que… parce qu’elle va aller en enfer.
Mam : Ne te fais pas de souci. Tu ne trouves pas que le Seigneur nous vient en aide ? Regarde. Il nous a envoyé Nicole.
Nicole : Et une grand-maman extra, il me semble. Que deviendrais-tu sans elle ? Oui, le Seigneur Jésus a pris soin de toi, malgré la maladie de ta maman.
Mam : Ne restez pas sur ces marches, Mademoiselle Nicole. Je vous invite, entrez donc…
Nicole : Pas aujourd’hui, Madame, je n’ai plus assez de temps. Mais demain nous nous reverrons. 
Laure : Au revoir. A demain.

ACTE 2

Personnages : Au début, Nicole et Laure Plus tard, Franck, Lisa, Pierre, Ariane, Denise, des enfants dont les âges varient selon les possibilités du groupe. Puis, Mam.
Décor : L’appartement de Nicole, un grand salon. Des livres, cahiers, crayons de couleur, des jus de fruits, etc.
Circonstances : Laure et Nicole parlent sérieusement.
Nicole : Donc, tu as bien compris, que le grand Dieu unique qui a créé notre jolie terre, les collines verdoyantes, les petites brebis, les châtons et les océans…
Laure : (Elle l’interrompt) Oui, tout ce qui est beau a été fait par Lui.
Nicole : Eh bien, notre grand Dieu a vu que les hommes étaient devenus violents, menteurs, criminels…
Laure : (Elle l’interrompt encore) Comme à la télé !
Nicole : Oui, c’est ça. Tu as aussi compris que nous méritions une punition ?
Laure : Plutôt, oui !
Nicole : Au lieu de cela, Il a envoyé sur la terre le Seigneur Jésus, son merveilleux Fils. Il était parfait, sans péché et plein d’amour pour nous. Dieu l’a puni à notre place.
Laure : Oui, j’ai compris. Ça me donne des frissons de… de… d’horreur, mais en même temps, mon coeur est devenu léger, léger, comme une libellule.
Nicole : C’est la seule chose qui rend vraiment heureux. Ecoute encore ce que je désire t’expliquer : le Seigneur Jésus était sur cette Croix, souffrant, portant le poids de nos fautes et de nos méchancetés. Dieu ne peut pas voir le mal. Il ne pouvait donc plus regarder son fils enfoui sous nos péchés, alors, Jésus s’est écrié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Laure : C’est terrible ! Oh! je L’aime !
Nicole : Oui, ma chérie, tu peux L’aimer. Il en est digne. Tu as bien fait de te tourner vers Lui. On est sauvé ou perdu. On Lui dit oui ou non. Tu viens de demander pardon pour tes péchés et tu es devenue son enfant.
Laure : Je suis joyeuse ! joyeuse !
(Elle fait un petit pas de danse, s’arrête soudain et devient triste)
Mais je suis sûre que maman a dit non au Seigneur.
Nicole : Ne te désole pas, Laure. Crois-tu que ta grand-mère, qui prie pour toi depuis des années aurait oublié de prier pour ta maman ?
Laure : Ça non !
Nicole : Et puis, nous nous sommes rencontrées, c’est super ! Avec Dieu il n’y a pas de hasard.
Laure : (Grave) Même la maladie de maman ?
Nicole : C’est difficile à admettre, ma petite, mais je crois que cela aussi fait partie de son plan d’amour pour toi, et pour elle.
(On frappe. Cinq enfants arrivent: Frank, Lisa, Pierre, Ariane et Denise. Ils entrent joyeusement et saluent d’une manière bruyante. Pendant la scène, ils ont la possibilité de se servir de boissons ou de petits gâteaux, en attente sur la table.)
Nicole : Bonjour les enfants !
Pierre : (A Laure) J’te connais. J’t’ai déjà rencontrée.
Laure : Oui, moi aussi.
Ariane : Tu verras, c’est chouette ici…
Nicole : Attendez que je vous explique. La maman de Laure est très malade, il faut être très gentil avec Laure. D’autre part, je vous annonce une bonne nouvelle : Laure vient d’accepter le Seigneur Jésus comme son Sauveur personnel.
Ariane : Eh bien ça ! C’est encore plus chouette que tout !
Nicole : Aujourd’hui, nous allons parler de la Résurrection : Laure d’abord, on a mis Jésus dans un tombeau profond, taillé dans le roc.
Denise : Ensuite, ils l’ont fermé avec une pierre très très lourde. C’était impossible de la bouger.
Franck : Et les chefs juifs ont mis un C.R.S. (Compagnies Républicaines de Sécurité : Forces mobiles de police française, charges du maintien de l’ordre) pour garder la tombe. Ils avaient peur qu’on leur vole le corps.
Pierre : Mais non, c’est un soldat romain.
Laure : Pourquoi est-ce qu’ils avaient peur d’un homme si bon, qui ne pouvait leur faire aucun mal, puisqu’il était mort ?
Lisa : (Avec conviction) parce que c’était pas un homme comme les autres !
C’était Jésus, le Fils de Dieu !
Nicole : Quand il était en vie. Il avait souvent parlé de sa résurrection, et cela inquiétait les chefs religieux. Ensuite, que s’est-il passé, les enfants ?
Ariane : Trois jours après, au petit matin, quand il y avait encore de la rosée sur la terre, les femmes sont venues au tombeau.
Laure : Quelles femmes ?
Franck : Celles qui L’avaient suivi, qui L’aimaient, ou qu’ll avait délivrées de leurs péchés.
Pierre : Alors, elles ont vu la chose la plus extraordinaire qui soit. La pierre fermant le tombeau avait été roulée sur le côté, et le tombeau était vide !
Ariane : Ce n’est pas tout : les femmes sont entrées dans le caveau, et elles ont trouvé, assis à droite, un jeune homme revêtu d’une robe blanche, étincelante.
Laure : Oh là, là ! Quelle surprise ! Ça devait être beau et… et… terrifiant !
Lisa : Ça oui ! Elles sont restées paralysées de frayeur. Alors, le jeune homme à la robe scintillante leur a dit : « N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, celui qu’on a fait mourir sur une Croix ? Eh bien, Il n’est plus ici, Il est ressuscité. Approchez ! Examinez vous-mêmes l’endroit où on L’avait mis. »
Nicole : C’était important que les femmes voient le tombeau vide, elles pouvaient le faire savoir partout.
Pierre : D’ailleurs, c’est ce qu’elles ont fait, parce que l’ange, enfin le jeune homme, leur a donné cet ordre: « Allez le dire aux disciples ».
Laure : Ce qu’elles ont dû être contentes ! Tu parles d’une bonne nouvelle à proclamer ! 
(A ce moment-là, on entend le klaxon des voitures de pompiers.)
Franck : Tiens, vous entendez les pompiers qui passent ?
Denise : J’espère qu’il n’y a pas d’accident grave.
Nicole : Nous l’espérons tous. Je vais vous poser une question : quelle est la chose qui a le plus ennuyé les ennemis du Seigneur Jésus ?
Lisa : Qu’ll soit revenu à la vie.
Pierre : Que le garde ait mal fait son boulot.
Nicole : Je pense qu’il a veillé sur le tombeau avec vigilance.
Denise : Peut-être même que le soldat de garde a cru en Jésus.
Lisa : (Avec conviction) Je l’espère bien.
Nicole : Alors, personne ne trouve ?
Franck : Oh ! Si ! Moi j’ai trouvé ! Les ennemis de Dieu n’ont pas pu leur montrer le cadavre de Jésus. Même s’ils ont envoyé des détectives sur l’affaire, ils n’ont jamais rien trouvé.
Nicole : Nous adorons un Dieu vivant ! Un Dieu ressuscité ! N’est-ce pas merveilleux ?
Laure : Oh ! Si ! Mademoiselle.
Nicole : Pour terminer ce beau et unique récit, il faut dire que Jésus est apparu pendant quarante jours à une certaine quantité de personnes dont les noms sont écrits dans la Bible. Je vous en indiquerai les passages.
Laure : Mademoiselle, est-ce que je peux avoir une Bible ?
Nicole : Bien sûr ! (Elle lui tend le livre) Je te l’avais préparée.
Laure : (Elle s’accroche au cou de Nicole) Oh, merci, merci, Mademoiselle !
Nicole : N’oubliez jamais que si le Seigneur a été mis à mort pour nos fautes, Il a été ramené à la vie. Il a triomphé de la mort. Il a ôté nos péchés, Il a été jugé et condamné à notre place. Lui qui n’avait jamais péché. Cela nous rend justes devant Dieu.
Ariane : Ça c’est beau !
(On sonne. C’est la grand-mère de Laure.)
Laure : Oh, Mam ! Tu viens déjà me chercher ?
Mam : Non, ma chérie. Je dois vous annoncer que notre appartement est presque entièrement détruit. Il a brûlé.
Les enfants (tous à la fois): Mais… Mais… Comment est-ce arrivé ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Franck : Alors, c’était ça les pompiers ?
Nicole : Allons, un peu de calme les enfants. Laissez Mam parler ! (Nicole lui tend un fauteuil) Commencez par vous asseoir, vous devez en avoir besoin.
(Les enfants entourent Mam, ils font preuve de gentillesse.)
Mam : Deux adolescents faisaient des expériences dans le sous-sol. Quelque chose a explosé et le feu s’est propagé partout.
Ariane : Est-ce qu’ils sont blessés ou brûlés ?
Mam : Pas trop. Les pompiers les ont emmenés à l’hôpital.
Nicole : Madame, vous et votre petite fille, vous allez pouvoir vivre ici. Mon appartement est grand et je suis seule. Je le mets à votre disposition.
Mam : Oh ! Merci ! Que ferions-nous sans votre offre ? (Elle pleure. Un enfant la console).
Laure : (Désolée) Comment est-ce que maman va comprendre que Dieu l’aime ? Nous n’avons plus rien et elle est malade !
Nicole : Tu sais, ma chérie, c’est parfois lorsque nous avons tout perdu que le Seigneur devient TOUT pour nous.

ACTE 3

Personnages : Les mêmes, mais au début, il n’y a que Mam qui lit tranquillement et Laure qui fait ses devoirs.
Décor : Le même
Laure : (Elle se lève et demande à sa grand-mère) Mam, pourquoi est-ce que tu n’as pas voulu visiter maman avec Nicole ?
Mam : Après le choc d’hier, je n’étais pas très bien. De plus, je ne me sentais pas le courage de lui parler de l’incendie.
Laure : (Réfléchissant) Et peut-être bien qu’elle t’aurait crié après en te disant: « Tu vois, ton Dieu, ce qu’Il nous a fait ? » Et moi j’aime pas quand elle te gronde.
Mam : Ne t’inquiète pas, ma chérie, le Seigneur lui parlera un jour.
Nicole : (Elle entre joyeusement) J’ai une bonne nouvelle ! Une très bonne nouvelle pour vous deux !
Laure : Oh ! Nicole, raconte…
Nicole : Bien, je vais commencer par le commencement, O.K. ?
Laure : O.K. ! On t’écoute.
Nicole : D’abord, votre fille n’a pas été contente de me voir. Il y avait de la colère dans ses yeux. J’ai pensé qu’elle allait m’ordonner de partir.
Mam : (Avec un soupir) Oui, je connais ce regard-là.
Nicole : J’ai décidé de lui parler avec autorité. Je lui ai dit : « Madame, vous devez absolument m’écouter, parce qu’un malheur est arrivé chez vous ». Alors, ses yeux se sont remplis d’effroi. Elle a eu très peur et m’a demandé : « Est-ce que ma mère est… est morte ? Je ne voudrais pas qu’on se sépare comme ça. Je lui ai dit tant de choses dures… ».
Bien sûr, je l’ai rassurée sur ce point.
Laure : Tu vois, Mam, qu’elle t’aime bien quand même.
Nicole : Je lui ai expliqué l’incendie dans son appartement et le fait que vous soyez venues toutes les deux habiter chez moi. Alors, elle a pleuré, pleuré jusqu’à l’épuisement.
Laure : Pauvre maman. Et toi, qu’est-ce que tu faisais pendant ce temps-là ?
Nicole : Je priais de toute mon âme. Elle ne pleurait pas à cause de sa maladie, ni parce qu’elle n’avait plus de maison. Non, elle pleurait sur elle-même.
Laure : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Nicole : Elle pleurait à cause de la dureté de son coeur et de son péché.
Laure : Oh ! Maman qui pleure sur son péché ?
Mam : (Essuyant une larme) Mademoiselle Nicole, c’est pour moi la meilleure nouvelle depuis des années. Je vous remercie, vous y êtes pour quelque chose.
Laure : Ça, on peut le dire.
Nicole : Elle sait qu’elle doit revenir à la Croix et demander pardon à Dieu ainsi qu’à sa maman. Je n’ai pas eu besoin d’insister sur ce point-là. Maintenant, il faut lui laisser du temps.
Mam : Evidemment ! (A Laure) Tu vois, ma chérie, c’est comme s’il y avait une résurrection dans son coeur.
Laure : Mais il faut tout de même lui expliquer la mort et le beau matin de la résurrection du Seigneur.
Mam : Ce n’est pas la peine, Laurette, elle a appris tout cela dans son enfance ; il lui suffit de reprendre la lecture de sa Bible. 
Nicole : D’ailleurs, elle en a réclamé une, en attendant, je lui ai prêté la mienne,
Laure : Alors, Mam, on ne sera plus séparées maintenant. Toi et Maman vous serez toutes les deux sur la même longueur d’ondes. Tu devais être triste pendant toutes ces années.
Mam : Pas vraiment, petite Laure. Mais tu m’as beaucoup manqué. (Laure vient embrasser sa grand-mère).
Laure : Je trouve que le Seigneur s’amuse d’une drôle de façon avec nous. Maman est tombée malade, notre appartement a brûlé, ça nous a chassées chez toi, et tu m’as appris à aimer le Seigneur Jésus.
Nicole : Sans oublier ta maman. D’ailleurs, il y a un verset dans la Bible qui dit : « Le coeur content est un festin perpétuel ». La lecture de la Bible va rendre ta maman joyeuse, et peut-être qu’elle guérira plus vite.
Laure : Je le voudrais tant.
Nicole : Et moi, je ne regretterai jamais d’avoir rencontré une certaine petite Laure qui voulait comprendre le sens de la Résurrection.
Mam : Oui… voici bien des raisons de remercier le Père céleste.


(Les enfants reviennent sur scène et récitent chacun une strophe du poème suivant.)

1. Le saviez-vous que Jésus existait
Depuis toujours, de toute éternité ?
Créant le monde à côté de son Père :
Les monts, les fleurs, les saisons, l’atmosphère.
Oui, Jésus était là,
Vraiment. Il était là.

4. Quittant le ciel, sa gloire et sa beauté,
Le Seigneur Dieu, parfait et sans péché
Vint sur la terre en Serviteur fidèle.
Pour racheter l’humanité rebelle,
Il mourut sur la Croix,
Vraiment, sur une Croix.

2. Le Christ régnait revêtu de splendeur.
De l’Eternel, il faisait le bonheur.
Il nous aimait d’un amour insondable,
Lui dont l’éclat était insoutenable.
Car Jésus-Christ est Dieu,
Vraiment, Jésus est Dieu.

5. Trois jours après sa mort à Golgotha,
Pour notre paix. Jésus ressuscita.
Il a vaincu la mort par sa puissance,
C’est notre unique et radieuse espérance.
Christ est ressuscité,
Vraiment ressuscité.

3. Dieu s’affligea sur les humains déchus,
Il dit à Christ: « Pour sauver ces perdus,
Il faut aller sous une forme humaine,
Les délivrer de l’enfer, de la haine. »
Et Jésus obéit,
Vraiment, Il obéit.

6. Après cela, Dieu L’a très haut placé.
Aux cieux des cieux. Il règne en majesté
Et cependant pour ses enfants, Il prie.
Un jour tout oeil verra le Roi de Vie.
Car Jésus est Seigneur,
Vraiment, Il est Seigneur.