Peut-être vous demandez-vous si ma plume ne s’est pas laissée prendre, par inadvertance, dans un buisson épineux bien compliqué en évoquant d’emblée le Paraclet et toute sa famille, au seuil d’un ouvrage consacré à Barnabas ? Soyez rassurés, il n’en est rien ! Cette entrée en matière va nous être fort utile dès maintenant pour présenter le premier membre de l’Eglise de Jésus-Christ, dont l’identité nous soit clairement révélée dans le livre des Actes, à l’exclusion des apôtres, bien entendu.
L’HOMME QUI ENCOURAGE |
Il s’appelle Joseph, comme sans doute beaucoup d’autres membres de cette Eglise tout juste inaugurée mais, à peine écrit, son nom disparaît aussitôt du texte biblique pour ne plus jamais y réapparaître. Il est définitivement oublié, comme effacé des mémoires, parce que supplanté par un surnom qui semble s’être imposé sans peine, tout naturellement, au point de revenir quelque 28 fois dans le texte grec du Nouveau Testament, dont 23 dans le seul livre des Actes : Barnabas. Le médecin Luc, rédacteur inspiré de ce livre, en précise aussitôt intentionnellement la signification fils d’exhortation (Actes 4.36). Ce surnom est la traduction de deux mots grecs huios paraklèseôs, dont le second ne nous est pas inconnu puisqu’il appartient à la famille du mot «Paraclet». Nous comprenons donc sans peine pourquoi d’autres versions surnomment ce fameux Joseph «fils de la consolation» ou bien «homme du réconfort», ou encore «homme qui encourage».
Manifestement, Luc et le Saint-Esprit avec lui ont voulu attirer l’attention du lecteur sur cet humble croyant qui se fait remarquer en bien sans l’avoir souhaité, parmi les milliers de disciples du Christ vivant, présents à cette époque dans la ville de Jérusalem. J’avoue être pourtant passé sur les deux premiers versets qui lui sont consacrés, comme chat sur braise, un nombre incalculable de fois avant d’être contraint de m’y arrêter longuement, par suite d’une extinction de voix providentielle, et de commencer à entrevoir toute l’importance du message que Dieu y avait laissé pour ses enfants
Il est vrai que pour de nombreux croyants, Barnabas est un illustre inconnu. J’ai pu m’en rendre compte tout au long de ces dernières années, chaque fois que j’ai été invité à donner une série d’études à son sujet. On me l’a même confondu, ô catastrophe!, avec Barabbas, ce prisonnier célèbre entre tous, voleur de grand chemin et meurtrier qui fut relâché sur l’ordre de Pilate, pendant le procès de Jésus (Mat.27.15-26). Pour brouiller un peu plus les cartes, au début du livre des Actes, il est question d’un certain Joseph surnommé Barsabbas qui fut candidat à l’apostolat en même temps que Matthias (Actes 1.23). Si on y ajoute encore Jude appelé lui aussi Barsabbas, délégué à l’Eglise d’Antioche, au côté de Paul, Barnabas et Silas, à la fin de la conférence de Jérusalem (Actes 15.22), toutes sortes de confusions deviennent possibles. Barabbas, Barsabbas, Barnabas, il y a vraiment de quoi s’y perdre ! vous exclamez-vous en choeur Et vous vous consolez en ajoutant «mais, comme ces braves messieurs ne sont pas des gens importants, on peut se payer le luxe de les prendre l’un pour l’autre et de les ignorer royalement».
Permettez-moi de ne pas abonder dans votre sens, si telle est bien votre réaction car, en réalité, lorsque nous butons pour la première fois sur ces trois mots «Joseph surnommé Barnabas», nous sommes mis en présence, malgré la trop grande discrétion généralement cultivée à son sujet, «d’un des personnages les plus marquants de l’histoire apostolique» (E. Le Camus).1
L’auteur de cette remarque ajoute un peu plus loin «…il ne serait pas impossible qu’on eût voulu désigner par là ce qu’il y avait de conciliant, de bon, de sympathique et de dévoué, dans le caractère de cet homme de Dieu… Le rôle qu’il joue dans l’histoire de l’Eglise naissante est des plus considérables et des plus édifiants».
Sous la plume d’un autre écrivain je relève cette autre parole élogieuse à son sujet «Sans Barnabas, l’Eglise primitive aurait pu voler en éclats, et aujourd’hui encore nous avons besoin du même style de ministère de réconciliation».
Enfin je cite une dernière réflexion, comme pour sceller l’unanimité de sentiment des commentateurs à son sujet «Bien que les Ecritures donnent peu de détails sur Barnabas, il est l’un des plus grands chrétiens du Nouveau Testament… Les brefs passages des Actes à son sujet indiquent qu’il était l’une des grandes figures chrétiennes de son époque».2
Voilà donc un néophyte qui a rapidement attiré l’attention des apôtres, ces derniers étant unanimement impressionnés par son témoignage particulièrement lumineux et édifiant d’authentique «paraclet» parmi ses frères au sein de l’Eglise primitive. De toute évidence, comme nous le découvrirons tout au long des prochains chapitres, ce jeune croyant avait été spécialement doué par le Saint-Esprit pour exhorter, encourager, consoler, réconforter… sa grande famille spirituelle. Ce charisme, il aurait pu l’enterrer aussitôt comme le méchant serviteur de la parabole des talents (Mat. 25.24-27). Mais il a préféré se soumettre joyeusement au Saint-Esprit qui remplissait sa vie et a donc choisi de l’exercer avec zèle et générosité de coeur, le faisant ainsi fructifier et mettant du même coup en pratique cette parole écrite bien plus tard par l’apôtre Paul «Que celui qui a le don d’encourager, encourage» (Rom. 12.8, Bible de Semeur).
LE CHARISME DE L’ENCOURAGEMENT |
Cette brève exhortation de Paul fait partie d’un passage dont l’introduction contient l’affirmation suivante «Nous avons des dons (charismes) différents selon la grâce (charis) qui nous a été accordée» (Rom. 12.6). Elle révèle donc l’existence d’un charisme de l’encouragement, qui n’est pas accordé par l’Esprit de Dieu à tous les croyants, mais à certains d’entre eux seulement.
Entendons-nous bien, de nombreux passages du Nouveau Testament indiquent sans la moindre ambigüité que tous les membres de l’Eglise, corps de Christ, sont appelés à consoler, encourager, exhorter… (2 Cor. 13.11 , 1 Thes. 5.11,14 , Héb. 3.13 , 10.25, etc.), mais il enseigne aussi que dans Sa souveraineté juste et sage. Dieu accorde effectivement un don particulier dans ce domaine important du service chrétien à un certain nombre d’entre eux. A ceux qui, à l’instar de Barnabas, sont ainsi spécialement équipés, il est demandé d’être zélés dans la pratique de ce don, pour servir d’exemples et de «locomotives» à leurs frères en leur ouvrant le chemin d un service d’amour et en les y entraînant à leur suite. C’est ainsi que ce charisme absolument indispensable à la bonne santé de l’Eglise locale devient «contagieux», se reproduisant et se multipliant en son sein, et rendant de cette manière son témoignage dans la société bien plus attractif et efficace, à la gloire de Jésus-Christ.
Sous le règne de la grâce. Vous avez sans doute remarqué que dans Romains 12.6, Paul prend soin de bien mettre en évidence, par un jeu de mots qui généralement n’apparaît pas dans nos traductions, le lien très étroit, de cause à effet, entre la charis et le charisme. L’apôtre Pierre fait de même dans sa première épître : «Puisque chacun a reçu un don (charisma) mettez-le au service des autres en bons intendants de la grâce (charis) si diverse de Dieu» (4.10). Un charisme, est une expression de la charis, c’est-à-dire de la grâce de Dieu à l’ouvre dans la vie du croyant, «En quelque sorte, la grâce de Dieu brille sur le prisme de la communauté où elle est réfractée en un spectre de « dons de la grâce ». Les dons sont moins des attributs ou acquisitions personnels que les effusions de la grâce de Dieu. Charismata signifie les résultats de la grâce. La grâce de Dieu est accordée à la communauté et se manifeste par les dons spirituels» (M. Griffiths)3.
Le charisme est donc un cadeau du Seigneur, totalement immérité, fait à des hommes ayant totalement démérité, mais qui ont été grâciés (charizomai faire grâce, pardonner) et déclarés justes parce qu’un jour ils se sont personnellement placés au bénéfice du sacrifice expiatoire de Jésus-Christ mort pour eux sur la croix. Ils peuvent s’exprimer dans les mêmes termes que Chrétien, le personnage principal de la célèbre allégorie de John Bunyan, «Le voyage du Pèlerin», qui s’entretient avec le portier du palais Plein-de-Beauté, à ce dernier qui lui demande quel est son nom, il répond : «Je me nomme maintenant Chrétien, mais auparavant je me nommais Privé-de-la-Grâce»4.
Désormais ils vivent sous le règne de la grâce. Jouissant de la faveur inouïe et de la générosité sans mesure d’un Dieu gracieux, merveilleusement beau dans son caractère et dans ses oeuvres, ils sont spécialement équipés par le Saint-Esprit pour pouvoir partager avec les autres son amour débordant, en consolant, encourageant, exhortant, réconfortant… Ils ont reçu une capacité toute particulière de sympathie, de sensibilité, de compréhension et de contact qu’ils sont reconnaissants de pouvoir mettre au service des autres. Quand l’Esprit de Dieu remplit un homme, cet homme commence à aimer l’amour de Dieu atteint les autres à travers sa personnalité transformée, sa vie est une explosion d’amour divin. Or, pour que cet amour soit utile à autrui, il faut qu’il prenne une certaine forme, il doit être « canalisé » d’une manière ou d’une autre et ce « canal » n’est autre chose que le « don » spirituel. Le don est une capacité de transmission de l’amour de Dieu, autrement dit, un moyen de servir Dieu et ses semblables. Un « don » est une qualification spirituelle qui permet à l’homme d’être utile en communiquant l’amour de Dieu autour de lui.» (R. Shallis)5.
Ce faisant, ces héritiers et dispensateurs de la grâce marchent sur les traces de leur Dieu en exprimant de cette manière sa beauté auprès de leurs frères. Car notre Dieu, n’est-il pas vrai, nous a offert l’exemple suprême, sublime et inégalable dans l’exercice des charismes, en donnant par amour pour nous ce qui était le plus cher à son coeur, son fils unique et bien-aimé, Jésus-Christ «Le charisme de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur» (Rom. 6.23).
Veillons à toujours chercher notre inspiration et à puiser toutes nos ressources dans notre divin modèle lorsque nous sommes conduits à exercer ce beau service de l’encouragement. En procédant ainsi, nous serons aussi des semeurs de joie (en grec chara) et de reconnaissance (eucharistia le remerciement, l’action de grâces).
Barnabas va, à la fois, nous le démontrer et nous y aider !
QUEL EST MON SURNOM ? |
Dans l’Angola de 1940, l’Evangile rayonnait depuis une station plantée de palmiers, sur tout le pays d’Ebanga. De temps à autre, un missionnaire allait visiter le village d’un certain papa Arnaldo. Comme ce croyant avait un drôle de nom, pour simplifier, les gens lui avaient donné un surnom qui exprimait bien ce qu’ils ressentaient à son contact et à l’écoute du message qu’il partageait avec eux «Celui qui nous console». En août 1982, invité par la Fédération Evangélique de Côte d’Ivoire à être l’un des trois orateurs d’une semaine de conférence nationale pour responsables d’Eglises et missionnaires, j’eus l’occasion de faire allusion à «Celui qui nous console» au cours d’une matinée d’enseignement biblique. A la fin de la réunion, une missionnaire qui était à l’oeuvre en Afrique depuis plusieurs décennies vint vers moi pour me dire combien la mention de papa Arnaldo l’avait émue car elle l’avait connu à cette époque, en effet, alors qu’elle servait Dieu en Angola. Elle me confirma l’impression de merveilleuse consolation ressentie par tous ceux qui côtoyaient ce «Barnabas» angolais.
Un missionnaire fut envoyé dans une tribu indienne pour y annoncer l’Evangile. Les gens l’accueillirent avec hésitation et, durant les premiers temps, le surnommèrent l’homme blanc». Lorsqu’ils le connurent un peu mieux, ils se mirent à le surnommer «le respectable homme blanc». Plus tard, en voyant clairement la bonté de son coeur et son désir de leur rendre service, ils en vinrent à parler de lui comme de «d’indien blanc», indiquant ainsi qu’ils l’acceptaient comme l’un des leurs. Puis un jour, un indien se blessa au pied lors d’un accident. Le missionnaire prit l’homme chez lui, lava son pied et le soigna avec amour. Les gens furent surpris de le voir agir avec une si grande bienveillance. Après cet incident, ils commencèrent à le surnommer «l’homme de Dieu»6.
Une question. Ces beaux surnoms, «Barnabas», «Celui qui nous console», «L’homme de Dieu, nous aurions pu en évoquer d’autres (je pense à ce croyant qui était surnommé «La chair est faible» par les autres membres de son Eglise parce qu’il répétait cette affirmation à tout bout de champ !), m’ont conduit à me poser la question que voici si à l’occasion d’une veillée fraternelle en famille, ou dans mon Eglise locale un petit jeu était organisé, consistant à distribuer un surnom à chacun des participants, lequel me serait attribué ? (attention, je n’ai pas écrit «lequel donnerais-je à chacun des participants ?»).
Le célèbre conte «Blancheneige et les sept nains» pourrait constituer une source d’inspiration passionnante à exploiter à fond.
Permettez-moi de vous présenter Atchoum, le frère fréquemment enrhumé, explosif, allergique à la moutarde qui lui monte vite au nez, ne supportant pas la moindre contrariété, impétueux.
Comme les disciples Jacques et Jean, fils de Zébédée, auxquels Jésus donna le surnom de Boanergés, qui signifie fils du tonnerre (Marc 3.17) ils avaient la gâchette facile, ces deux pêcheurs galiléens au tempérament entier et ardent, prompts à sortir de leurs gonds pour défendre la bonne cause. N’allèrent-ils pas un jour jusqu’à demander à Jésus l’autorisation de faire descendre tout droit du ciel le feu du jugement de Dieu pour réduire en cendres des Samaritains qui avaient osé se montrer inhospitaliers à l’égard de leur Maître bien-aimé ? (Luc 9.51-56).
A l’opposé voici le nain Dormeur, célèbre pour son apathie chronique, en léthargie permanente, se reposant paresseusement sur ses expériences passées ou sur ses lauriers inexistants, jamais volontaire pour donner un coup de main…
Il y a aussi Grincheux, le râleur de service vingt-quatre heures sur vingt-quatre, jamais content, toujours grognon, réagissant continuellement en ours mal léché, prompt à souligner ce qui ne va pas…
Timide, lui, n’ose jamais s’engager, convaincu d’être atteint d’une maladie chronique grave et rarissime appelée «incapacitite aigüe»…
Quant à Prof, cette girafe du savoir, absolument convaincu d’être un puits de sciences sans fond, il a toujours des leçons à vous donner et se montre totalement incapable de vous écouter du haut de sa tour d’ivoire…
Simplet, le naïf toujours piégé, est prêt à gober n’importe quoi, prenant tout pour argent comptant, trop souvent manipulé, mené par le bout du nez…
Enfin, voici Joyeux, véritable rayon de soleil partout où il passe, distribuant des notes de joie lumineuse et bienfaisante aux coeurs attristés…
Et puis, il y a moi…! Quel est mon surnom ?
Maurice DECKER
(Ces lignes sont tirées de l’ouvrage
« Barnabas, tu m’encourages ! »)
NOTES
1 F. Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey et Ané, 1895, Tome 1, colonne 1461.
2 W.E. Viertel, Les Actes des Apôtres, Enseign Théol. Décentr., Centre de Publications Baptistes (USA), 1989, p.62.
3 M. Grifliths, Eglise de Jésus-Christ, lève-toi pour la mission, Groupes Missionnaires, 1982, p. 170.
4 John Bunyan, Le voyage du pèlerin, La Croisade du Livre Chrétien, 1970, p.59.
5 R. Shallis, Le don de parler diverses langues, C.C.B.P. (19440 Liginiac), p. 104.
6 Anecdote tirée d’une méditation de Notre pain quotidien, Radio Bible Class, Québec.
Table des matières
1e PARTIE : Barnabas, l’amour de Dieu dans un corps
(Actes 4.36-37)
1. L’ENVOI DU CONSOLATEUR………………………………………………………………………………………..19
2. UN BEAU SURNOM
L’homme qui encourage – Le charisme de l’encouragement – Quel est mon surnom ?…………….33
3. PLUS QUE DES MOTS
Dieu et mon portefeuille – Aimer en action – Vive la grâce! – Trois mises en garde………………..43
2e PARTIE : Barnabas, un bâtisseur de ponts
(Actes 9.26-27)
4. UN ACCUEIL JUSTE ET BON
Faites-vous mutuellement bon accueil……………………………………………………………………………….57
5. UNE LANGUE SOUMISE AU SAINT-ESPRIT
Vérifiez les bruits qui courent……………………………………………………………………………………………71
6. UN REGARD SOUPLE ET UN COEUR SENSIBLE
Refusez la sclérose du regard – Ne brûlez pas les étapes………………………………………………………87
7. UNE ÉCOUTE DE QUALITÉ (1)
Ecoutez et comprenez : Une écoute qui coûte………………………………………………………………………97
8. UNE ÉCOUTE DE QUALITÉ (2)
Ecoutez bien pour parler juste : oreille exercée, langue exercée………………………………………….107
3° PARTIE : Barnabas et le regard de la grâce
(Actes 11.19-26)
9. PRIORITÉ À LA GRACE DE DIEU………………………………………………………………………………..119
10. PRIORITÉ AUX ACTIONS DE GRÂCES………………………………………………………………………133
11. LE BON ACCUEIL DES DIFFÉRENCES……………………………………………………………………….145
12. LES NUANCES DE LA GRACE
Grâce et support mutuel – Grâce et liberté chrétienne-Grâce et joie…………………………………….161
13. PLÉNITUDE ET FRUIT DE L’ESPRIT
Un homme bon – Un homme plein d’Esprit Saint……………………………………………………………….177
14. PLÉNITUDE DE FOI
Un homme de vision……………………………………………………………………………………………………….195
4e PARTIE Barnabas et l’esprit d’équipe
(Actes 13 à 15.40)
15. LE MENEUR ET SON ÉQUIPE
Le prophète, le docteur, et l’aide………………………………………………………………………………………213
16. CHACUN À SA PLACE
L’esprit d’équipe – Une heureuse complémentarité – L’esprit de serviteur……………………………223
17. BIEN GÉRER NOS DÉSACCORDS
L’analyse d’un conflit – Evaluation…………………………………………………………………………………..241
18. PERSÉVÉRER DANS L’ENCOURAGEMENT
Les fruits de la persévérance de l’amour – Voir loin…………………………………………………………..257
5e PARTIE Barnabas, un homme comme nous
Trois fleurs splendides dans le vase de cristal de l’encouragement
(Galates 2.11-14)
CONCLUSION : UN TRIPLE ENCOURAGEMENT SALUTAIRE
L’incident grave d’Antioche – Trois derniers encouragements…………………………………………….271