Recueils de poèmes écrits par
-Andrée Dufour (et Charles Wesley)
-Une religieuse anglaise du XVIIe siècle
-Catherine O’Connor
-Bernard Hantzer
-L. Mason / Ch. Chatelanat
Tu sais que je vieillis ! – (Numéro 65 – Juillet 1995)
Prière écrite par une religieuse anglaise du XVIIe siècle et trouvée à la cathédrale de Canterbury.
Seigneur, tu sais mieux que moi que je vieillis,
et qu’un jour je ferai partie des « vieux ».
Garde-moi de cette fatale habitude
de croire que je dois dire quelque chose
à propos de tout et en toutes occasions.
Débarrasse-moi du désir obsédant
de mettre en ordre les affaires des autres.
Rends-moi réfléchie mais non maussade,
serviable mais non autoritaire.
Retiens-moi de réciter sans fin des détails,
donne-moi des ailes pour parvenir au but.
Scelle mes lèvres sur mes maux et douleurs,
bien qu’ils augmentent sans cesse
et qu’il soit de plus en plus doux,
au fil des ans, de les énumérer.
Il me paraît dommage de ne pas utiliser
toute ma vraie réserve de sagesse,
mais tu sais, Seigneur…
que je voudrais garder quelques amis.
Je n’ose pas te demander d’aller
jusqu’à prendre goût
au récit des douleurs des autres,
mais aide-moi à les supporter avec patience.
Je n’ose pas te réclamer une meilleure mémoire,
mais donne-moi une humilité grandissante
et moins d’outrecuidance
lorsque ma mémoire se heurte à celle des autres.
Apprends-moi la glorieuse leçon
qu’il peut m’arriver de me tromper.
Garde-moi.
Je n’ai pas tellement envie de la sainteté :
certains saints sont si difficiles à vivre !
Mais une vieille personne amère est assurément l’une des inventions suprêmes du diable.
Rends-moi capable de voir ce qu’il y a de bon
là où on ne s’y attendait pas
et de reconnaître des talents chez des gens où on n’en voyait pas.
Et donne-moi la grâce de le leur dire… Amen.
Poème – (Numéro 95 – Mars 2003)
Jésus l’immortel pour nous meurt,
qui peut comprendre un tel dessein ?
Le premier-né des séraphins,
ne comprend pas le plan divin.
Le plus doué des anges l’ignore,
Cet amour que la terre adore.
Il a quitté son Père au ciel,
pour sauver la race d’Adam
Dans sa grâce, Il a bien voulu,
subir un supplice sanglant
Il m’a trouvé, cela m’étonne !
Amour si doux qui me pardonne.
Longtemps lié par mes bas instincts,
marchant dans la nuit et la peur.
Ta résurrection m’a touché,
illuminant mon pauvre coeur.
Plus de chaînes, tu me délivres.
Je me lève Ô Dieu pour te suivre.
Plus de condamnation, Jésus,
dans son grand amour m’est donné.
Il m’a revêtu de justice,
et je vais vers Lui pardonné.
Je m’approche du divin trône,
En Christ, réclamant ma couronne.
And can it be that I should gain,
de Charles Wesley
Mis en vers français
par Mme Andrée DUFOUR
Une femme juive – (Numéro 83 – Mars 2000)
Elle voit Jésus gravir la colline,
Comment l’empêcher, car il est venu
Chercher et sauver un monde perdu,
C’est son plan d’amour sa mission divine.
Une femme juive au coeur maternel,
Son Fils condamné comme un criminel.
Un bruit de marteau, c’est sa main qu’on cloue.
Un deuxième bruit, c’est son autre main.
Il prend trop de temps le soldat romain,
Marie entend tout, sa gorge se noue.
Ce supplice est long, femme d’Israël,
Il a soif, là-haut, n’est-ce pas cruel ?
Marie a choisi toute obéissance.
Elle accepte aussi l’horreur de ce jour
Sans se demander si le Dieu d’amour
Ne va pas trop loin dans son exigence.
Une femme juive au coeur maternel,
Son fils condamné comme un criminel.
Même sur le bois de son agonie
S’il ouvre au brigand la porte des cieux,
De sa mère il prend un soin merveilleux,
À Jean son ami, Jésus la confie.
Dieu pardonne au monde, instant solennel.
Tout est accompli, femme d’Israël.
Voici la splendeur d’une aurore unique :
Vide est le tombeau ! Le Rédempteur vit !
Des femmes l’ont vu, un ange l’a dit !
Marie, en ton coeur s’élève un cantique.
Golgotha, le lieu du suprême appel,
Où Croyants et Juifs trouvent l’Éternel.
A. DUFOUR
Un jour nouveau – (Numéro 82 – Décembre 1999)
– La terre était corrompue devant Dieu,
La terre était pleine de violence –
(Genèse 6:11)
– Car le Fils de l’homme est venu
chercher et sauver ce qui était perdu –
(Luc 19:10)
Il est né l’an deux mille en ce matin tout neuf,
Mais il suit simplement
Le trente et un décembre quatre-vingt-dix-neuf.
Quelle affaire vraiment ?
De son trône, le Père
Observe notre terre.
Est-ce qu’en l’an nouveau, nul ne convoitera
Le bien de son prochain ?
Est-ce qu’au tribunal, aucun ne mentira
Pour un sordide gain ?
Le Dieu d’amour, le Père,
Nous voit sur cette terre.
Est-ce qu’en l’an deux mille, on ne volera plus
Argent, bijoux, maisons…?
L’adultère aura-t-il brusquement disparu
Qu’en pensez-vous, voyons ?
Le Dieu des cieux, le Père
S’attriste de la terre.
Est-ce qu’en l’an nouveau, les hommes seront bons ?
Plus de crimes odieux.
Est-ce que les enfants, gaiement respecteront,
Leurs parents, leurs aïeux ?
Il voudrait, notre Père,
La pureté sur terre.
Est-ce que les nations voteront le repos
Pour le jour du Seigneur ?
Que le grand nom de Dieu ne soit plus un vain mot
Injurieux et trompeur ?
Du haut des cieux, le Père
Veille toujours sur terre.
Est-ce qu’en l’an deux mille, aucun n’adorera
Les modernes faux dieux,
Divination, judo, les sectes, le yoga…
Expulsant le vrai Dieu.
Il voudrait tant, le Père,
Être honoré sur terre.
Le Créateur du monde, unique en majesté
Nous voulait tout à Lui.
Si nous n’adorons pas le Dieu de Vérité,
Bientôt viendra la nuit.
Dans sa grâce, le Père
Visitera la terre.
Est-ce qu’en l’an nouveau, le Christ sera présent,
Dans ce monde sans but ?
Sinon, le coeur humain sera resté méchant,
Ennemi de Jésus.
Le Dieu vivant, le Père,
Patiente pour la terre.
En l’an deux mille, rien ! vraiment rien n’ira mieux,
Le mal augmentera.
Cependant, sachez-le, devant le Fils Glorieux,
Tout genou fléchira.
Il voulait, Notre Père,
Nous voir heureux sur terre.
Mais il n’est pas trop tard, Jésus toujours vivant,
Nous offre son pardon.
Oh ! si tu viens à Lui, sincère et repentant,
Les cieux se réjouiront.
Louons Dieu, Notre Père,
Maître et Roi de la terre.
Andrée DUFOUR
Près de la croix – (Numéro 103 – Mars 2005)
Près de la croix de Jésus, se tenait sa mère Marie :
Ce Fils né de l’Esprit, ce fils vie de sa vie,
Victime d’atrocités, sous le ciel de Palestine ;
L’âme percée, elle restait là, sur l’infâme colline,
Près de la Croix
Près de la croix de Jésus, Marie de Magdala
Se voilait le visage de ses beaux cheveux noirs
Qui essuyèrent un jour les pieds du Bien-Aimé,
Pieds blessés maintenant, meurtris, ensanglantés,
Cloués au bois.
Près de la croix de Jésus se tenaient deux brigands,
L’un d’eux l’injuriait, en criant et hurlant,
L’autre, se repentant de tout le mal commis,
Trouva en cet homme Jésus, la porte du paradis,
Là sur la Croix !
Près de la croix de Jésus se tenait aussi mon âme,
Mon esprit, spectateurs ou acteurs dans ce drame ?
Lui l’innocent, se soumettait au jugement criminel ;
C’est là que se décidera mon destin éternel :
Près de la Croix
Catherine O’Connor
Si j’avais été là – (Numéro 96 – Juin 2003)
Si j’avais été là lorsque Dieu créa la terre
Et que d’un geste Il suspendit au ciel des luminaires,
J’aurais chanté avec les étoiles du matin,
Dansé avec la douce brise, main dans la main.
Si j’avais été là lorsque Marie, épuisée
Cherchait avec Joseph, un lieu pour accoucher,
Les aurais-je accueillis au sein de mon petit espace
Ou crié comme l’hôtelier: « Chez moi, ‘y a pas de place ! » ?
Si j’avais été là lorsque dans la froide nuit
Une belle étoile brilla sur Bethléem endormi,
Serais-je allée jusqu’à la crèche avec les braves bergers,
Chanter avec les anges: « Gloire au ciel, sur terre paix ! » ?
Si j’avais été là lorsque l’on te maltraita
Et que le fier astre du jour, de honte se cacha,
Aurais-je joint ma voix à cette foule déchaînée
Qui cria comme un seul homme « Crucifiez ! Crucifiez ! » ?
Ah ! Que ma route parsemée de bonnes intentions !
Mais mon Dieu est fidèle et son cœur plein de compassion,
En dépit de mes faiblesses, lorsque mon heure sonnera
Il m’ouvrira sa porte et par sa grâce, je serai là.
Catherine O’Connor
Lille -20 mars 2003
Que dansent les étoiles – (Numéro 90 – Janvier 2002)
Que dansent les étoiles
Et que chantent les anges,
À la vue d’une humble crèche
Et d’un bébé dans les langes,
D’une jeune mère heureuse
Et d’un homme émerveille,
Car l’Enfant qui vient de naitre
C’est le Dieu d’éternité !
Qu’accourent tous les bergers
Des collines alentour,
Confiant leurs troupeaux
À cette nuit, symbole d’Amour ;
Leurs mains rugueuses vides
Mais leur coeur plein d’amitié,
À genoux sur la paille
Ils adorent le nouveau-né.
Qu’avancent les trois mages
Sur leurs grands chameaux hautains,
Guidés par l’astre brillant
Depuis l’Orient lointain,
Portant dans leurs bagages
Des présents de bon aloi :
De la myrrhe et de l’encens,
Et de l’or, pour l’Enfant-roi.
Soudain, s’éteignent les étoiles
Et que pleurent tous les anges
À la vue de notre monde
Et des combats qui se prolongent ;
Que s’approchent les victimes
Et que les orphelins de guerre
De l’enfant de Bethléem
Qui accueille toute leur misère.
Que scintillent alors les astres
Et que chantent les enfants,
Que les cloches de toute la terre
Résonnent joyeusement !
La musique de Noël :
Un chant de Paix et d’Espérance,
Ô donnons-nous la main,
Entrons ensemble dans la danse !
Catherine O’CONNOR
Novembre 2001
Extrait du livre PRESENCE INVISIBLE
Souviens-toi – (Numéro 88 – Juin 2001)
Souviens-toi de ce jour dans un passé lointain,
Où ta mère pleine d’amour te serait sur son sein ;
Tu étais alors au printemps de ta vie,
Où tout est tendresse, douceur, harmonie.
Souviens-toi de ce jour quelques années plus tard,
Où tu errais, perdu dans un épais brouillard ;
Nulle étoile dans la nuit pour éclairer les pas,
Mais un Ami fidèle te porta dans ses bras.
Souviens-toi de l’été, lorsque l’astre solaire
Transforma ta vie en un brûlant désert ;
Assoiffé, trébuchant sur le chemin
Tu fus secouru par une puissante main.
Souviens-toi de l’automne où les feuilles tombèrent,
T’abandonnant, nu, aux rigueurs de l’hiver ;
C’est alors que tu fis cette rencontre bénie
Qui d’une tunique tissée d’amour, te vêtit.
Souviens-toi de ton Dieu, de Jésus ton Sauveur,
Dans les vertes prairies, les vallées de douleur ;
Et ton coeur, apaisé, entendra cette voix :
J’oublie tes péchés, Je me souviens de toi !
Catherine O’CONNOR
Souviens-toi de Jésus-Christ
2 Tim 2:8
Il n’est jamais trop tard – (Numéro 86 – Décembre 2000)
Il n’est jamais trop tard pour planter une fleur
Dans un jardin d’hiver dépourvu de couleurs.
Il n’est jamais trop tard pour semer l’amour
Dans un coeur qui se sent rejeté pour toujours.
Il n’est jamais trop tard pour tendre une main
À une âme solitaire qui erre en chemin.
Il n’est jamais trop tard pour venir à la croix,
Contempler les tâches de sang sur le bois.
Il n’est jamais trop tard pour accueillir la grâce,
La laisser envahir ma vie, mon espace.
Il n’est jamais trop tard pour demander pardon
Des offenses cachées dans mon être profond.
Il n’est jamais trop tard pour se laisser guérir
De toutes les blessures qui font encore souffrir.
Il n’est jamais trop tard pour ouvrir les yeux
Et voir la gloire, la splendeur des cieux.
Il n’est jamais trop tard pour tressaillir de joie
Par le Saint-Esprit qui habite en moi.
CATHERINE O’CONNOR
Lille, le 4 décembre 2000
La couleur rouge – (Numéro 84 – Juin 2000)
Rouge le coquelicot qui sourit au printemps
Qui chante avec la pluie et danse avec le vent !
Rouge le soleil, se couchant dans la nuit
D’un long été indien, qui bientôt sera fini.
Rouges les feuilles lorsque l’automne se réveille
Et que l’arbre se revêt de son manteau bigarré.
Rouge-gorge le passereau qui, au sein de l’hiver,
Cherche dans la neige des miettes tombées à terre.
Rouge la honte de mon iniquité,
Rouge le sang qui seul peut m’en laver.
Rouges les mains, les pieds ensanglantés,
Percés pour mes douleurs, mes deuils, mon péché.
Rouge le ciel à l’aube d’un nouveau jour,
Jour éternel de paix, de grâce, d’amour.
Rouge le feu qui purifie mon âme ;
Dieu qui créa la couleur, mon être entier t’acclame !
Catherine O’CONNOR
Si je ne savais pas – (Numéro 77 – Juillet 1998)
Si je ne savais pas que mon Dieu est amour,
Je ne survivrais pas un mois, une heure, un jour.
Si je ne savais pas que Jésus est venu
Mourir sur une croix, mon âme serait perdue.
Si je ne savais pas que Dieu m’a pardonné
Le fardeau de la loi m’aurait vite écrasée.
Si je ne savais pas que dans son cœur immense
Il y a place pour moi, je perdrais espérance.
Si je ne savais pas qu’Il répond à la prière,
Qu’Il écoute ma voix, je devrais alors me taire.
Si je ne savais pas que par son Saint-Esprit,
Sa présence est en moi, à quoi servirait ma vie ?
Mais ces choses, je les sais,
J’en suis même convaincue,
Et une grande paix
Remplit mon coeur ému ;
Car ces choses, je les vis !
Amen ! Alléluia !
Et toi mon cher ami,
Qu’en est-il donc pour toi ?
Catherine O’CONNOR
Ma Grâce te suffit ! – (Numéro 74 – Octobre 1997)
(II Cor. 12:9)
- « Ma grâce te suffit »
Quelle merveilleuse chose !
Autour de moi, le monde entier s’agite,
Les espoirs et les beaux projets s’effritent,
Mais sur cette parole que Tu m’as dite
Je me repose, Ta grâce me suffit ! - « Ma grâce te suffit,
Et ma grande puissance
S’accomplira aux heures de faiblesse,
De doute, d’inquiétude, de détresse,
Elle changera tes larmes en allégresse. »
Telle est mon espérance
Ta grâce me suffit ! -
« Ma grâce te suffit »
Promesse extraordinaire !
Elle est venue vers moi par Jésus-Christ,
Pour moi, Il a livré son sang, sa vie,
Sa victoire sur la mort m’a affranchie,
Confiante, je marche désormais avec Lui
Sur cette terre –
Sa grâce me suffit.
Catherine O’CONNOR
Résurrection – (Numéro 92 – juin 2002)
En ce jour de printemps je regarde tout autour de moi
Cette nature qui renaît en un merveilleux éclat
Ce qui se fait, l’homme ne peut l’arrêter
Et tout mon être ne peut qu’admirer
Jamais je n’arrive à bien discerner
Ce qui dans la violette a la primauté.
Est-ce la couleur de sa belle robe violacée
Ou le parfum qu’elle ne cesse d’exhaler.
Çà et là surgissent dans les jardins et les prés
Des tulipes, des narcisses et des primevères.
Et tous ces arbres plantés dans nos vergers
Qui de rose et de blanc sont couverts.
Devant cette explosion de vie je suis en admiration
Et je ne puis m’empêcher de penser à la résurrection
Cela pousse mon coeur dans un élan de ferveur
À lever mes yeux vers le grand créateur.
En toi mon Dieu est la vie
En toi est la puissance infinie
Jésus a dû subir les affres de la crucifixion
Pour mieux faire éclater ta puissance de résurrection.
Mon être entier en ce jour veut t’exalter
Dans ta grâce, à ta vie tu me fais participer
Et un jour tu reviendras sur les nuées
Pour me faire entrer dans ton éternité.
B. HANTZER
Si tu… – (Numéro 91 – Mars 2002)
Si tu comprenais mieux l’amour de Dieu ton Père
Et sa sollicitude envers toi, son enfant
Ton pas s’affermirait sur cette route austère
Où il voudrait te voir marcher en triomphant.
Et si tu te confiais plus simplement encore
En déposant sur lui ton fardeau, tes tourments,
Tes défaillances, hélas, que souvent ton âme déplore,
Ne t’arrêteraient plus en chemin si souvent
Si tu t’abandonnais entre les mains du Père
Pour le laisser faire quand tu ne peux plus rien
Il saurait agir au sein de tes misères,
Car il veut être ton divin soutien.
Ta paix serait plus grande et plus durable,
Ton âme serait calme et forte pour souffrir,
Le « pourquoi » qui t’obsède et souvent t’accable
Perdrait son aiguillon et tu saurais tenir.
B. HANTZER
PSAUME. 34:5-11 À MÉDITER
Le Christ dès l’origine – (Numéro 87 – Mars 2001)
Le Christ, dès l’origine,
Fut d’essence divine,
Un avec le Dieu saint.
Il avait sa nature,
Sa gloire sans mesure,
Ses attributs divins.
Loin de mettre sa joie
À trouver une proie
Dans son égalité
Avec le Dieu suprême,
Il s’abaissa lui-même,
Avec humilité.
Le Roi de tous les êtres
Ici-bas voulut naître
En simple serviteur.
Esclave volontaire,
Il a vécu sur terre
Sans éclat, sans honneur.
Homme parmi les hommes,
Il fut ce que nous sommes,
En tout semblable à nous.
Humble et sans apparence,
Dans son obéissance
Il alla jusqu’au bout.
Il humilia son âme
Jusqu’à la mort infame
D’un criminel en croix.
Au trône de lumière,
Il fut, par Dieu son Père,
Élevé Roi des rois.
À lui honneur suprême,
Couronne, diadème,
Et sceptre tout-puissant.
Jésus, nom qui surpasse,
Dans le temps et l’espace,
Tous les noms existants.
Devant Jésus le Maître,
Un jour devront paraître
Hommes, anges, démons.
Dans les cieux, dans ce monde,
Sous la terre et sous l’onde,
Tous genoux fléchiront.
En Maître, tous l’acclament,
Toute bouche proclame :
Jésus-Christ est Seigneur.
À la gloire du Père,
Le ciel, l’enfer, la terre,
Exaltent le vainqueur.
PHILIPPIENS 2:6-11
PAROLE VIVANTE
Mon Dieu, plus près de toi – (Numéro 85 – Septembre 2000)
Mon Dieu, plus près de toi, plus près de toi
C’est le mot de ma fo i: plus près de toi
Dans le jour où l’épreuve déborde comme un fleuve
Garde-moi près de toi, plus près de toi
Plus près de toi, Seigneur, plus près de toi
Tiens-moi dans ma douleur tout près de toi
Alors que la souffrance fait son oeuvre en silence
Toujours plus près de toi, Seigneur tiens-moi
Plus près de toi, toujours, plus près de toi
Donne-moi ton secours, soutiens ma foi
Que Satan se déchaîne, ton amour me ramène
Toujours plus près de toi, plus près de toi
Mon Dieu, plus près de toi, dans le désert
J’ai vu, plus près de toi, ton ciel ouvert
Pèlerin, bon courage ! ton chant brave l’orage
Mon Dieu plus près de toi, plus près de toi
L. MASON / CH. CHATELANAT
Cantique bien connu depuis le naufrage du Titanic, il nous rappelle le désir du croyant d’être et de rester près de son Dieu.
Et quel est votre désir ?