Pierre Bariteau, Secrétaire Général de l’union des Eglises CAEF, nous livre son bilan du séminaire Réseau FEF sur la question « Quelle Eglise pour aujourd’hui ? S’adapter et grandir ensemble en temps de crise », qui s’est déroulé à Chevilly-Larue du 14 au 16 mars 2022. 


Le dernier séminaire a rassemblé 35 « acteurs clés ». Selon notre définition, l’acteur clé, homme ou femme, est une serviteur fidèle et actif reconnu qui exerce une influence positive sur son environnement et qui est prêt à travailler avec d’autres acteurs clés, tout cela au sein des Églises du Réseau FEF.

Tous les acteurs clés du Réseau FEF n’étaient pas présents lors du séminaire 2022, loin s’en faut, mais les présents se reconnaîtront dans la définition donnée et, je l’espère, seront des porte-paroles enthousiastes pour le prochain séminaire. Les dates 2023 sont déjà fixées, 27-29 mars ! 

Le contenu du programme incite à une réflexion stimulante, en groupe et personnellement. Lecture, méditation, discussion, exposition donnent un cadre propice pour s’approprier ce qui est entendu.

Les exposés bibliques par trois théologiens de grande qualité ont ouvert des perspectives en relation avec le thème qui nous occupait : Quelle Eglise pour aujourd’hui ? « Des Églises qui font corps » par Matthieu Sanders nous a fait réfléchir sur le sens de la communauté. L’apport d’Eric Waechter « Troupeau du Berger et berger d’un troupeau » nous a encouragé à reconnaître la voix du Berger au milieu de plein d’autres voix. L’exposé de Cédric Eugène « Une Eglise en exil, une Eglise en Exode » nous a fait revisiter la métaphore du temple avec de nombreuses allusion à l’Ancien Testament.

Nous sommes maintenant rompus au travail collaboratif et les différents ateliers ont débouché sur des propositions pratiques pour un meilleur partage des ressources mises à notre disposition au sein du Réseau-FEF.

Un beau défi se présente devant les acteurs clés et en particulier la nouvelle génération de leaders. Il faut déjà noter la bonne entente entre les jeunes et les moins jeunes, les plus anciens sont prêts, il me semble, à leur laisser la place, dans la paix. Certes il existe, et cela est sain, des différences de pratiques et des divergences mineures sur certaines convictions théologiques. Mais cela ne nous empêche pas de rêver un futur ensemble, une manifestation plus glorieuse de la réalité du corps de Christ avec une vraie mise en commun des dons et des talents que Dieu à confiés à Son Eglise. C’est le chantier qui est devant nous, et je crois que le séminaire a été l’occasion d’entendre ce que l’Esprit dit à son Eglise. Puissions-nous être des intendants fidèles.