Texte de la conférence de Christophe Paya donnée aux Assises du Réseau FEF à Lyon le 29 janvier 2016.
2. L’Église a une mission
Mais l’Église a aussi une mission. Aujourd’hui, et depuis plusieurs décennies déjà, dans les cercles qui réfléchissent sur la pratique chrétienne, on admet généralement l’importance du rôle de l’Église dans l’annonce de l’Évangile. Au cours du dernier tiers du 20e siècle, on a commencé à mettre en avant l’idée d’évangélisation par l’Église, puis on a mis la communauté chrétienne et ses activités au cœur de la démarche d’évangélisation, jusque dans les cultes et les groupes de maison, qui sont devenus des lieux clés de la communication de l’Évangile. De ces lieux clés, la démarche s’est étendue à toute la communauté chrétienne, devenue aujourd’hui une communauté en mission, porteuse d’un message qu’elle dit en paroles et en actes. La réflexion sur la notion de mission de Dieu, dans les cercles évangéliques ces dernières années, a eu aussi un rôle très utile dans ce sens : faire prendre conscience à la communauté chrétienne qu’elle est en mission, mais qu’elle n’est pas propriétaire de cette mission, car elle est appelée à entrer dans l’œuvre de Dieu, comme, par exemple, l’Évangile de Matthieu l’y invite sans ambiguïté.
L’Église a une mission ; elle a non seulement une identité, mais aussi une mission. Les réflexions d’aujourd’hui sur la croissance de l’Église, sur l’annonce de l’Évangile, sur l’implantation de nouvelles Églises montrent que cette conviction est largement partagée dans le mouvement évangélique. C’est une bonne nouvelle !
Mais il faut reconnaître que les épîtres du Nouveau Testament pourraient donner une autre impression, c’est pourquoi les données bibliques doivent être évoquées. Les épîtres pourraient donner l’impression d’apôtres très actifs, qui se déplacent en permanence, qui sont en mission ; mais à côté de ces apôtres, des Églises très occupées par leurs problèmes internes, dans lesquelles les chrétiens parlent seulement entre eux, et donc ne disent pas grand-chose au monde.
Il n’est pas faux de dire que les Églises du Nouveau Testament sont bien occupées par leurs problèmes internes, c’est une conséquence de leur fragilité, mais, d’une part, cela ne veut pas dire que c’est ce à quoi les épîtres appellent l’Église, et, d’autre part, ce n’est pas non plus la totalité du tableau. Et je voudrais citer rapidement quelques arguments bibliques montrant que les Églises du N.T. sont, avec les apôtres, dans une dynamique missionnaire ; que l’Église a une identité et une mission, qu’elle vit et dit l’Évangile, et qu’elle le vit et le dit sous le regard du monde, et qu’en tout cas, c’est ce qu’elle est appelée à faire.
Les épîtres du Nouveau Testament
Dans les épîtres, on peut noter que, si les apôtres sont dans une dynamique missionnaire, ils placent l’Église dans la même dynamique, en montrant les
liens qui les unissent, eux apôtres, aux diverses communautés. En Romains 1.1, par exemple, Paul est « appelé à être apôtre et choisi pour proclamer la Bonne Nouvelle de la part de Dieu » (Rm 1.1, BS) ; « par lui [Dieu], [il a] reçu la grâce d’être apôtre pour amener, en son nom, des hommes de toutes les nations à lui obéir en croyant » (Rm 1.5, BS). Or, juste après, au v.6, Paul dit aux croyants de Rome : « vous êtes de ceux-là, vous qui, ayant reçu l’appel de Dieu, appartenez à Jésus-Christ » (BS). Autrement dit, les chrétiens de Rome sont liés à Paul par un même appel. Cet appel a fait de l’apôtre un « missionnaire » auprès de toutes les nations ; de même, la foi des chrétiens de Rome est missionnaire, car « on parle de votre foi dans le monde entier » (Rm 1.8). Et parallèlement à cette foi dont on parle dans le monde entier, Paul annonce la Bonne Nouvelle du Fils (Rm 1.9). Donc un même appel, qui prend évidemment des formes différentes – tous les chrétiens ne sont pas apôtres – mais qui a dans tous les cas une dimension missionnaire, et dont les formes distinctes s’enchevêtrent dans le propos de Paul.
Je pense pouvoir dire que ce texte est représentatif d’autres, mais il faudrait évidemment le démontrer1.
Les images
Les images néotestamentaires de l’Église peuvent également être sollicitées pour confirmer la vocation missionnaire de la communauté chrétienne, même si ce n’est pas toujours cette dimension que la tradition a mis en avant. Revenons donc aux images déjà évoquées :
- Les images du sel et de la lumière (Mt 5.13-16) font de la communauté des disciples un groupe actif, visible et audible dans le monde, qui vit le Sermon sur la montagne et donc donne à l’Évangile de la chair sous les yeux de la foule (Mt 5.1-2).
- L’image du peuple de Dieu inscrit l’Église dans le prolongement d’un plan qui remonte à Abraham, pour la bénédiction des nations : le peuple de Dieu béni pour la bénédiction, donc qui vit le salut pour le salut du monde.
- L’image du temple et l’image du corps contiennent l’idée de croissance et de développement. L’Église se construit, grandit, portant à la connaissance du monde, visible et invisible, la sagesse de Dieu (Ép 3.10).
Vous comprenez par la reprise de ces images qu’il y a un rapport entre l’identité de l’Église et la mission de l’Église. Ces images nous parlent des deux.
Les données des évangiles mériteraient d’être mentionnées, mais on peut renvoyer à ce propos aux études publiées par le REMEEF (le réseau de missiologie évangélique) ces dernières années sous le titre Bible et mission. Rappelons simplement la plus évidente de ces données : l’ordre final de Jésus, en Matthieu 28, correspond à une mise en route de l’Église, à destination du monde, à destination des gens, dans une démarche de rapprochement qui permettra la communication du message du royaume, qui permettra aux destinataires de faire un choix et qui permettra l’apprentissage de la vie de disciple.
Il existe aujourd’hui de multiples tests pour mieux se comprendre et mieux se connaître, pour mieux prendre conscience de ce que je suis, de ce que je suis capable de faire, de mes compétences, ou au contraire de mes limites et faiblesses. Ce qui suggère que nous avons besoin de mieux nous connaître et de mieux nous comprendre pour pouvoir vivre et agir d’une meilleure manière. Ce n’est peut-être pas toujours vrai, mais il y a quelque chose d’intéressant, d’un point de vue théologique, dans ce constat. Nous avons besoin de bien comprendre ce que nous sommes en tant que chrétiens pour mieux vivre notre foi. De même, au niveau collectif, l’Église a besoin de mieux comprendre ce qu’elle est pour pouvoir occuper la place qui est la sienne dans le monde et dans le temps présent.
Les Églises du Nouveau Testament sont actives ; leur identité n’est pas un facteur d’immobilisme. Comme l’écrit l’exégète britannique Richard Bauckham, qui a beaucoup travaillé sur l’histoire des premières Églises, le mouvement chrétien primitif « n’était pas un éparpillement de communautés isolées et autosuffisantes, ne communiquant pas ou peu entre elles, mais au contraire un réseau de communautés en relation constante et étroite les unes avec les autres2 ». Les Églises du N.T. ne sont pas des groupes « introvertis3 », qui ne penseraient qu’à eux-mêmes et qui ne regarderaient que leur nombril. Les chrétiens se voient sans cesse rappeler qu’ils font partie d’un mouvement mondial, qui avance, et ils ont visiblement conscience qu’ils font partie de quelque chose qui les dépasse, d’un grand mouvement, d’une famille universelle.
L’Église du 1er siècle a une foi missionnaire, comme le rappelle par exemple 1 Thessaloniciens 1.7-8, où l’apôtre raconte comment l’Évangile est passé de lui, Paul, et de Silvain et Timothée, à la ville de Thessalonique, où est née une Église, puis de l’Église de Thessalonique à la Macédoine et l’Achaïe, donc à toute la région, par le retentissement qu’a eue dans ces régions la foi des Thessaloniciens.
7 Ainsi vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants en Macédoine et en Achaïe. 8 Car la parole du Seigneur a retenti de chez vous, et pas seulement en Macédoine et en Achaïe : votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu (NBS).
Au point que Paul ajoute : « à tel point que nous n’avons pas besoin d’en dire quoi que ce soit » (v. 8, NBS) ; si vous me permettez cette paraphrase : sur ce que nous avons fait, nous apôtres, il n’y a pas grand-chose à dire, nous n’avons presque rien eu à faire tellement votre foi était missionnaire… F.F. Bruce, dans son commentaire classique (p.50), parle du « travail d’évangélisation accompli par cette Église ». « De chez vous, la parole du Seigneur a retenti ». L’Église du N.T. a une mission.
Mission et relations
Revenons un instant sur l’identité relationnelle de l’Église, dont j’ai parlé tout à l’heure : à la suite de l’identité de l’Église, la mission de l’Église est elle aussi relationnelle.
« À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres », dit Jésus dans l’Évangile de Jean (Jn 13.35). Dans les Actes, la communion fraternelle et la solidarité qu’elle implique sont associées à d’autres dimensions de la vie de l’Église pour susciter la crainte et la louange du peuple, et le salut de ceux que le Seigneur sauve (Ac 2.42-47 ; 5.12-14, avec cependant une forte insistance sur les signes et prodiges des apôtres ; peut-être d’ailleurs dans un contexte de communion fraternelle).
La relation fraternelle, avec ce qu’elle comprend de pardon, d’accueil de l’autre, de respect, etc., est certes une question interne à l’Église (Mt 18, par exemple, est adressé aux seuls disciples), mais elle rend visible l’Évangile pour le monde.
Les relations qui s’établissent dans l’Église, malgré les fortes résistances humaines, et au-delà des différences et des barrières de culture, de langue, de parcours, donnent à la mission de l’Église une force relationnelle qui permet au monde de goûter au message de réconciliation universelle, sous l’autorité du Christ, qu’annoncent les Écritures (Ga 3.28 ; Ap 7.9-10).
3. Être l’Église en mission
Mais être cette Église en mission ne va pas de soi. Il ne suffit pas de dire que l’Église a une identité et d’ajouter qu’elle a une mission pour que cela advienne. Même en le disant très fort et d’un air très convaincu, je ne suis pas sûr que cela suffira.
Il est quand même frappant de constater qu’à peine l’apôtre Paul a le dos tourné, les Corinthiens recommencent à raisonner comme s’ils n’avaient jamais connu l’Évangile ! Et pourtant Paul est resté un certain temps à Corinthe. Le plus simple est de supposer qu’après le départ de Paul, des problèmes sont apparus dans l’Église et dans la ville, et que pour traiter ces problèmes, pour faire face à ces situations nouvelles, les Corinthiens ont tout simplement oublié qu’ils étaient une Église, ils ont mis de côté leur identité ecclésiale. C’est pourquoi dans sa lettre, Paul nourrit à nouveau leur identité ecclésiale, de manière frappante par exemple au chapitre 1 lorsqu’il leur dit que la croix est au cœur de l’identité de l’Église, on pourrait presque dire que l’Église est en forme de croix !, ou au chapitre 10 lorsqu’il leur dit en quelque sorte : la traversée de la mer Rouge, c’est vous, c’est votre histoire, c’est votre baptême ; la manne du désert, c’est vous, c’est votre histoire, c’est votre nourriture spirituelle ; l’eau du rocher, c’est la boisson spirituelle qui jaillit du Christ ; c’est à vous aussi.
L’Église a besoin qu’on nourrisse ses pensées. L’imaginaire chrétien a besoin d’être nourri si l’on veut que l’Église soit l’Église et qu’elle accomplisse sa mission dans la fidélité à l’Évangile.
Le culte, à cause de ce qu’il est, est un lieu-clé à ce propos. Terminons par quelques réflexions pratiques à ce propos. Est-ce que nos cultes structurent notre identité d’Église ? Le culte a plusieurs dimensions, bien sûr, mais il a en particulier une dimension structurante. Il nourrit la foi de l’Église, il l’oriente, il la façonne, il l’organise. Il y a la prédication de la Parole de Dieu, bien sûr, mais il y a plus globalement l’ensemble du déroulement du culte : toutes les paroles, les lectures, les gestes qui nous disent qui nous sommes et qui structurent notre foi, qui définissent notre identité et qui orientent notre action.
C’est pour ça que le culte est répétitif ! On a beau être créatif, et c’est bien de l’être, on ne peut pas inventer chaque semaine un culte radicalement nouveau. Mais la répétition est importante parce qu’elle structure. C’est pour ça qu’à Noël nous parlons de l’incarnation du Fils de Dieu, qu’à Pâques nous parlons de la croix et de la résurrection de Jésus-Christ.
Par la Sainte Cène, régulièrement prise, nous disons à l’Église que le Christ et l’œuvre du Christ sont le fondement de notre vie individuelle et collective. En ouvrant la Parole de Dieu, dimanche après dimanche, en l’ouvrant explicitement et en la lisant, et pas seulement en y faisant allusion, nous disons à l’Église que c’est cette Parole de vérité qui éclaire le chemin.
Mais est-ce que nous avons dans nos calendriers de cultes des temps pour des séries de prédications ? Des semaines successives où la communauté va pouvoir s’imprégner d’un livre biblique, en nourrir ses pensées, et pas seulement sauter d’un livre à l’autre chaque dimanche. J’entendais à la radio il y a quelques semaines une personne parler des séries télé, c’était un spécialiste (parce qu’aujourd’hui il y a des spécialistes des séries télé…), et il expliquait pourquoi ça marche. C’est parce que ces séries télé nous accompagnent au fil des semaines. Nous faisons connaissance avec leurs personnages, nous apprenons à les connaître, nous nous attachons à eux, semaines après semaines. Est-ce que nous avons-nous aussi nos séries bibliques : ces temps, dans l’année, où le peuple de Dieu peut s’attacher à un livre biblique, en nourrir ses pensées, s’en imprégner ?
Toujours dans le culte, est-ce que nos cultes reflètent les priorités bibliques : est-ce qu’un chrétien qui vient au culte tous les dimanches, une année donnée, entend régulièrement parler de ce qui est au cœur de la foi biblique, les textes et thèmes les plus fondamentaux de la foi, de ce qui se trouve par exemple dans nos confessions de foi, qui sont en général de bon résumés de l’essentiel de la foi. Et est-ce que quelqu’un qui vient de temps en temps au culte a des chances d’entendre parler de ces textes et de ces thèmes fondamentaux. Le rôle de l’Écriture, le Dieu Père, son amour et sa justice, le Fils, le Sauveur et Seigneur ; l’œuvre de l’Esprit dans la vie chrétienne et dans l’Église ; l’Église, son identité et sa mission ; l’amour du prochain, l’évangélisation, etc.
Le grand théologien James Packer, aujourd’hui très âgé, a publié en 2010 un livre intitulé Grounded in the Gospel, « Enracinés dans l’Évangile », dans lequel il s’interroge sur la construction de la foi des croyants d’aujourd’hui et s’inquiète à ce propos. Il note que la nourriture spirituelle ne manque pas dans les Églises, que les chrétiens reçoivent beaucoup, mais il se demande si la foi des chrétiens est réellement nourrie par les grandes vérités de l’Écriture. Il ne parle pas du culte, mais de temps de formation spécifiques et qui seraient nécessaires à l’Église. Mais on peut poser la question à propos du culte : est-ce que les grandes vérités de la foi ont dans le culte la place qui leur revient ; et je ne parle pas que de la prédication mais de la totalité du déroulement du culte.
Les actes et les paroles que nous répétons semaine après semaine avec la communauté rassemblée nous apprennent à être la communauté de foi, de relations, de vie que Dieu veut que nous soyons, et nous montrent la voie du service et de la mission.
Aujourd’hui, dans beaucoup de nos Églises, nous avons la chance d’avoir une louange musicale qui porte et qui nourrit aujourd’hui le dynamisme de la foi. Cette louange n’est pas parfaite, pas plus que le reste, mais elle suscite, porte et nourrit l’élan et l’enthousiasme de la foi de l’Église. Voilà ma dernière question : comment faire pour unir le meilleur de la louange d’aujourd’hui au sérieux de la structuration de l’identité de l’Église ? N’y a-t-il pas là une issue aux débats sur le culte qui animent régulièrement les Églises : le dynamisme et l’élan d’une louange enthousiaste, allié à la structuration solide de la foi. Vous pouvez facilement imaginer ce que serait le dynamisme sans structure, sans fondement, sans direction ; vous pouvez aussi ce que serait la structuration d’une identité sans dynamisme…
Conclusion
L’Église a une identité. Cette identité est riche ; cette identité est belle ; cette identité est suffisamment souple pour ne pas être une armure de métal qui empêcherait le mouvement. Cette identité n’est pas une théorie, elle est nécessairement mise en œuvre, dans des relations, dans un rapport au monde marqué par la différence : mais une différence pour le monde. L’Église a une mission. Cette mission est liée à son identité. L’identité et la mission sont un peu comme les deux faces d’une même pièce. Au cœur de cette mission, il y a l’annonce d’une parole, une parole qui suscite la foi. Cette mission consiste à entrer dans l’œuvre qu’accomplit le Christ, portés par le souffle de l’Esprit. Cette mission n’est pas l’œuvre d’individus solitaires, mais d’une communauté de relations en action.
Mais il reste une grande question, qui nous est adressée à nous, responsables chrétiens. L’identité et la mission de l’Église sont-elles convenablement nourries ? Je pense en particulier aux nouvelles générations, à nos jeunes qui s’engagent et qui ont envie de servir le Seigneur, ou qui parfois, malheureusement, s’éloignent de l’Église. Leur imagination ecclésiale – pour ne pas dire leur vision du monde – s’enrichit-elle au fil de leur croissance ? Apprennent-ils ce qu’est l’Église et ce qu’est la mission de l’Église ? Et trouvent-ils dans nos communauté des lieux et des moments où ils peuvent mettre en œuvre ce qu’ils ont compris, c’est-à-dire commencer à prendre leur place dans la mission de l’Église ? Nos Églises sont-elles ces lieux où l’on peut apprendre le service, l’action
et le témoignage. Mais les nouvelles générations ne sont évidemment pas les seules concernées. Est-ce que le peuple de Dieu d’aujourd’hui a bien conscience de ce qu’il est ? Est-ce que le cœur de l’Église bat au rythme de l’Évangile. Est-ce que notre imaginaire collectif est rempli des choses essentielles de la foi, celles qui nous permettent de penser, d’agir, de témoigner, de vivre, ensemble, dans notre fragilité, dans le monde d’aujourd’hui, au 21e siècle ?
C’est une question, c’est un sujet de prière, c’est un appel. Que le Seigneur, dans sa grâce, nous montre la voie.
CHRISTOPHE PAYA
NOTES
1 C’est ce que j’ai cherché à faire dans : « La mission est-elle un ministère de l’Église ou sa nature même ? », in Evert Van de Poll, sous dir., L’Église locale en mission interculturelle. Communiquer l’Évangile au près et au loin, REMEEF, Charols, Excelsis, 2014, p. 29-49.
2 Richard Bauckham, « Pour qui les Évangiles ont-il été écrits ? », in idem, sous dir., La rédaction et la diffusion des Évangiles. Contexte, méthode et lecteurs, coll. Interprétation, Charols, Excelsis, 2014, p. 43.
3 Le mot est de Bauckham, « Pour qui les Évangiles ont-il été écrits ? », in La rédaction et la diffusion des Évangiles, p. 43.