Nous proposons dans cet article un extrait d’un important travail très récent de Jean-Paul Rempp, pasteur CAEF, responsable national du Témoignage chrétien à Israël (TCI) en France et coordinateur européen du Comité de Lausanne pour le peuple juif. Le document entier traite de questions rarement abordées de front, telles « le peuple juif et les judaïsmes », « l’exception de l’État d’Israël et ses contradictions » ou bien encore «Renaissance de l’État d’Israël: de l’émerveillement au questionnement ». Il sera prochainement publié par son auteur. Dans le cadre des 60 ans de l’État d’Israël, la FEF a choisi de publier un résumé de la partie «Points de repère pour les chrétiens évangéliques ».
« Israël 60 ans ». Ce titre qui a récemment fait la une des journaux n’a pu laisser indifférents les évangéliques français. Ceux-ci entretiennent en effet une relation de cœur avec le peuple juif et Israël à l’instar de l’évangélisme mondial, mais aussi dans le sillage spécifique de la tradition protestante française1.
Le terme Israël évoque immanquablement le tryptique hébraïque. Pour le Grand Rabbin de Paris, David Messas, «dès le commencement de l’histoire hébraïque se constitue progressivement le grand triangle de l’existence juive: la Terre d’Israël, le peuple d’Israël et la loi d’Israël2. »
Pour Christopher Wright, le caractère unique du peuple d’Israël avait trois composantes : l’origine historique de la nation, la vie strictement religieuse d’Israël et son éthique qui reflétait le caractère même de Dieu3.
C’est à partir de ce fondement que nous proposons la réflexion qui suit.
Le consensus évangélique
Si parmi les protestants (évangéliques compris) cohabitent toutes les tendances, des plus critiques aux plus inconditionnelles à l’égard d’Israël (l’État), il existe un consensus parmi les évangéliques pour entretenir une relation de cœur avec Israël (le peuple). Cette sympathie à l’égard du peuple juif prévaut à l’échelle mondiale comme à l’échelle d’Israël, dont on estime que la population juive dépassera celle des États-Unis d’Amérique en 2020 et sera alors la plus importante au monde.
Ce consensus évangélique se décline en au moins quatre directions. Premièrement, l’Église est redevable au peuple juif pour les Saintes Écritures rédigées pour l’essentiel par des prophètes et apôtres hébreux, ainsi que pour le Messie. La Déclaration de Willowbank4 le stipule dans son Préambule. Deuxièmement, les chrétiens authentiques ne peuvent que s’opposer de toutes leurs forces en tout lieu et en tout temps aux diverses formes de l’antisémitisme qui, par définition, est anti-biblique et dénoncé par la même déclaration (III, 19). Troisièmement, les chrétiens évangéliques s’accordent, quelle que soit leur position sur le retour des Juifs au pays de leurs ancêtres, avec l’article V, 27 de Willowbank: «Nous apportons notre soutien au désir des juifs de disposer d’une patrie aux frontières sûres et de jouir d’une juste paix. ». Enfin, les évangéliques affirment à l’unisson avec Willowbank que « les juifs jouent un rôle persistant dans le plan de Dieu» (III, 12) et démentent avec la déclaration que « l’indifférence de chrétiens quant à l’avenir du peuple juif puisse jamais se justifier » (III, 12).
Ce qui divise les évangéliques
C’est d’abord leur regard sur le sionisme au prisme des différentes conceptions eschatologiques. Par rapport au sionisme et à Israël, presque toutes les positions se trouvent dans presque toutes les Églises. Cela vaut aussi pour les Églises évangéliques.
Quelle est donc la conviction centrale des non-sionistes évangéliques ? Selon eux, « l’idée d’un État juif est totalement dépassée du point de vue de l’histoire du salut » (Sylvain Romerovski5). L’État d’Israël n’est donc qu’un état purement séculier dont la politique peut être condamnable. Le retour des Juifs en Israël n’est pas un accomplissement de prophéties. Mais il n’est cependant pas considéré sans importance dans le dessein de Dieu, pour la plupart d’entre eux.
Les non-sionistes disent à l’appui de leur position qu’on peut déployer de très forts arguments pour établir que le Nouveau Testament interprète la promesse du pays en termes ou bien spirituels ou bien universels (Rom.4:13; Héb.11:10,16). Ils affirment également que le salut annoncé par les prophètes n’est pas pour l’Israël national, mais pour un reste auquel sont adjoints des gens d’autres peuples. C’est pour ce reste, l’Église qui réunit des disciples juifs et non-juifs du Messie Jésus, que valent les promesses6.
Bien des positions non-sionistes sont cependant nuancées. Ainsi Henri Blocher écrit: «La plupart des prophéties du retour se réfèrent à l’exil babylonien, et les appliquer à des événements ayant lieu vingt-quatre ou vingt-cinq siècles plus tard semble décidément trop artificiel et arbitraire. Cependant, je n’exclurai pas de possibles indications dans les derniers chapitres de Zacharie (cruces interpretum!) ; et, particulièrement, Luc 21:24 paraît bien impliquer que Jérusalem restera sous le contrôle des Gentils tant que dureront les “temps des nations” et qu’elle reviendra alors sous autorité juive… Cette implication de Luc 21:24 n’est-elle pas devenue histoire en 1967? Si c’est bien le cas, les temps des nations tirent à leur fin et le grand réveil spirituel des Israélites est proche7 …»
C’est l’occasion ici de préciser que le non-sionisme n’implique nullement, contrairement à une idée reçue, l’absence d’espérance en un très vaste mouvement de conversion à Jésus parmi les Juifs, probablement vers la fin de l’âge présent!
Les sionistes de tous bords, quant à eux, ont certainement été influencés d’une façon ou d’une autre par l’école dispensationaliste. Ils rétorquent aux non-sionistes qu’un essai de compréhension chrétienne du sionisme fait partie intégrante de notre devoir de sympathie et d’amour à l’égard du peuple juif et que l’Écriture enseigne clairement que le retour du peuple juif est l’accomplissement des prophéties bibliques. Ils ajoutent que l’on déconsidère à tort l’ensemble du sionisme chrétien. On fait l’amalgame avec certaines thèses extrêmes soutenues par une frange, certes non négligeable, du milieu sioniste.
Force donc est de constater que les convictions divergentes entre non-sionistes et sionistes ont pour origine, en réalité, une divergence d’herméneutique, cette science de l’interprétation, dans un domaine sans nul doute délicat et complexe!
Ce qui divise également les évangéliques, c’est le débat sur la suspension du témoignage auprès du peuple juif.
Dans le climat contemporain d’hostilité toujours croissante à l’encontre du «prosélytisme», on n’est pas étonné du malaise ressenti dans les milieux non évangéliques à l’égard du «prosélytisme chrétien en direction des Juifs », ni davantage de la prohibition pure et simple de l’annonce de l’Évangile aux Juifs. C’est ainsi que le texte Église et Israël, Contribution des Églises issues de la Réforme en Europe sur la relation entre les Chrétiens et les Juifs, de 2001, dénonce vigoureusement la mission envers les Juifs : «Le témoignage commun rendu au Dieu d’Israël et la confession de foi dans l’élection souveraine du Dieu unique constituent un argument de poids pour proscrire, de la part des Églises, toute forme d’activité dirigée de façon spécifique vers les Juifs pour les convertir au Christianisme» (II, 3.2)8.
On est par contre davantage étonné lorsque des évangéliques «patentés » empruntent le même chemin, même si les motivations sont autres. Déjà en 1989, la Déclaration de Willowbank entendait « répondre aux doutes croissants et à la confusion répandue parmi les chrétiens quant à la nécessité et à la justesse des efforts entrepris pour communiquer la foi en Jésus-Christ au peuple juif », ces efforts étant « fréquemment taxés de prosélytisme, le mot impliquant l’utilisation de méthodes de persuasion malhonnêtes et coercitives, l’appel à des motivations indignes et le mépris de la question de la vérité, quoique la vérité soit effectivement répandue» (Préambule).
La Déclaration d’Helsinki du Comité de Lausanne pour le peuple juif de 2003 exprime, quant à elle, sa grande préoccupation: «Tout en appréciant tous ceux qui s’occupent des besoins matériels du peuple juif, nous sommes attristés lorsque les besoins éternels de leur âme ne sont pas abordés explicitement. »
Soyons clairs : le prosélytisme forcé en direction des Juifs, comme auprès de quiconque d’ailleurs, est incompatible avec la foi chrétienne. La Déclaration de Willowbank (V, 22) s’inscrit dans cette perspective en désavouant tout prosélytisme coercitif tout en cherchant à poser les bases d’un témoignage authentiquement respectueux. Si l’annonce de l’Évangile est difficile en Israël, l’idée qu’elle y est illégale est un mythe.
Deux recommandations principales
Le monde évangélique français vit depuis quelques années une phase de meilleure entente entre ses diverses composantes ; la création du Conseil National des Évangéliques en France (CNEF) et son développement sont significatifs à cet égard. Parallèlement et à cause de cette évolution récente, les différences entre les multiples dénominations évangéliques ont eu tendance à s’atténuer.
Plus précisément, le voyage organisé en février dernier9 par l’Alliance Évangélique Française (AEF) dans la dynamique du CNEF a montré qu’il est possible de débattre entre responsables évangéliques des questions théologiques autour d’Israël, sans que cela ne porte ombrage à leur unité. C’est sur la base de cette maturité plus grande pour aborder les questions controversées que nous aimerions faire les deux recommandations suivantes :
Savoir distinguer l’essentiel de ce qui est secondaire
Dans le domaine eschatologique, il convient à la fois de se tenir dans l’humilité et d’exercer le discernement. L’humilité, Dany Hameau dans son livre Le retour de Jésus10 la pose en préalable: «Le fait que des hommes de Dieu, dans l’histoire, tous autant consacrés, spirituels et utilisés par le Seigneur, aient défendu des points de vue opposés, est de nature à nous tenir dans l’humilité11. »
Le discernement: il ne s’agit pas seulement de scruter les textes, mais aussi de savoir distinguer l’essentiel de ce qui est secondaire. Le problème chez certains évangéliques, c’est qu’ils placent toutes les vérités au même niveau sans établir l’indispensable hiérarchie des vérités.
C’est à partir de ces considérations que nous faisons trois propositions pour mieux appréhender les questions liées à Israël.
Première proposition: pas de romantisme sentimental, mais un enracinement dans les Écritures : notre philosémitisme ne doit pas nous conduire à adopter une attitude sentimentale ou romantique à l’égard du peuple juif ou d’Israël. Ne nous aveuglons pas : tout ce qui vient des judaïsmes contemporains, ou d’Israël, n’est pas nécessairement beau, bon ou sage, par définition. Fadiey Lovsky lui-même met en garde contre une telle attitude: «Le sionisme dit chrétien fut et demeure une réalité historique respectable. Mais s’il est avant tout sentimental, il court le risque de dérailler12. » Les évangéliques sont respectés pour leur amour de la Bible et leur adhésion pleine et entière au Sola Scriptura. Alors, face aux questions légitimes autour d’Israël et de l’interprétation des Écritures, prenons le temps d’étudier, de consulter et de comparer. C’est à ce prix et à ce prix seulement que nous saurons faire la part des choses sur ces questions certes difficiles, mais importantes !
Deuxième proposition: subordonner notre interprétation des prophéties au Christ. Beaucoup de croyants évangéliques, en Israël ou ailleurs, ont des conceptions prophétiques qui ne laissent guère de place à la discussion sur les questions d’actualité brûlante en Israël, telles celles sur les territoires, etc. Dès lors, il est indispensable de prendre conscience que l’enthousiasme ou l’engouement pour tel éventuel accomplissement des prophéties ne doit pas obscurcir la centralité du Christ crucifié et ressuscité, ni passer à côté. Faute de laisser Christ au centre de leur interprétation, il y a pour certains le risque de s’éloigner du cœur de l’Évangile en adoptant une attitude judaïsante.
Troisième proposition: préférer la justice. Les évangéliques ne peuvent qu’apporter leur « soutien au désir des juifs de disposer d’une patrie aux frontières sûres et de jouir d’une juste paix» (Willowbank V, 27) sur la terre de leurs ancêtres. Mais cela ne peut en aucun cas signifier un accord de principe sur l’ensemble de la politique israélienne. Willowbank l’atteste: « le lien établi par les Écritures entre le peuple juif et la terre d’Israël [ne] justifie [nullement] des actes qui s’opposent à l’éthique biblique et qui oppressent des individus ou des communautés » (V, 27). Salim Munayer, citoyen arabe d’Israël et responsable d’un remarquable travail de rapprochement entre Juifs messianiques et arabes chrétiens (Musalaha) analyse lucidement: «Si votre théologie vous fait vous retourner contre un groupe ethnique ou social, elle est fautive. Dieu ne fait pas acception de personnes 13. »
Tenir compte de l’ensemble du Corps du Christ, car l’Évangile unit
Ce qui compte ultimement, ce n’est pas la prophétie, mais le salut d’Israël et des nations. Or l’Écriture nous enseigne que dans l’union à Jésus-Christ, il n’y a plus qu’un seul Corps. Ceci implique que l’Église ne peut en aucun cas légitimer l’oppression de minorités politiques, ethniques et religieuses au nom de considérations bibliques. De ce point de vue, le «problème» palestinien, le sort de nos frères et sœurs palestiniens et la nécessaire réaffirmation de l’unité du Corps du Christ ne peuvent être éludés.
Nous aimerions souligner ici que nos frères évangéliques palestiniens sont discriminés, voire persécutés pour une triple raison: en tant que chrétiens dans une société islamiste, en tant qu’évangéliques au sein du christianisme traditionnel du Moyen-Orient (lui-même une autre minorité!), et en tant que palestiniens qui «aiment les Juifs ». Voir à ce propos le témoignage du pasteur palestinien Naïm Khoury qui explique: « J’ai décidé d’aimer les Juifs, ce qui n’est pas facile pour un Palestinien14. »
Pour infoLe protestantisme évangélique israélien se décompose en trois groupes : les Juifs messianiques (environs 7000 personnes), les Arabes israéliens chrétiens évangéliques (6 à 7000 personnes) et les Arabes palestiniens chrétiens évangéliques (7 à 8000 personnes). L’existence de ces Eglises est connue, mais leur reconnaissance officielle est souvent problématique : personne n’a réellement envie de toucher au statu quo de 1948. Par ailleurs, ces Communautés souffrent à des degrés divers d’une opposition plus ou moins ouverte… |
Nous devons être solidaires non seulement de nos frères palestiniens, mais aussi de l’ensemble des Communautés évangéliques actuellement présentes dans le pays (voir encadré ci-dessus).
Concernant les Juifs messianiques, on trouve actuellement en Israël une grande diversité d’attentes prophétiques et d’opinions politiques, mais il n’y a pas de vision unifiée sur les principes d’interprétation biblique. Certains d’entre eux sont atteints d’une « fièvre millénariste» qui n’encourage pas toujours la sympathie pour ceux qui souffrent. D’autres sont profondément impliqués dans un ministère de réconciliation avec leurs frères palestiniens15. Nombre d’entre eux, tout en étant solidaires de la position sioniste, sont prudents quand ils expriment un point de vue politique ou prophétique. Pour eux, une saine mise en avant de l’évangélisation et de l’unité dans le Corps du Messie l’emporte sur les opinions politiques et prophétiques. Il est clair que les Juifs messianiques doivent prioritairement se soucier des questions de paix, de justice et de réconciliation.
La situation politique actuelle est inextricable. D’un côté, il y a ceux parmi la population juive qui rêvent d’un «grand Israël », ce qui est incompatible avec la création d’un État palestinien. De l’autre, il y a certains Palestiniens qui refusent encore l’existence d’Israël et veulent la destruction de cet État. Or l’État d’Israël est un fait et l’idée de maintenir un seul État avec Juifs et Palestiniens est irréaliste! Ainsi, il ne peut y avoir de perspectives d’avenir sans un changement profond de mentalité des deux côtés en même temps.
Dans ce contexte, quelle devrait être l’attitude souhaitable de la part de chrétiens évangéliques? D’abord, ne pas prendre parti, ni pour l’un ni pour l’autre des deux peuples, car les deux sont du monde et sont appelés à vivre dans la justice. Comme le remarque justement Sylvain Romerovski: « Il y a eu par le passé et jusqu’à nos jours encore, trop de prises de position unilatérales … pour l’un ou pour l’autre, ou systématiquement contre l’un ou l’autre… Elles sont de nature à exacerber les conflits16. » Ensuite, être solidaires avec nos frères et sœurs, disciples du Christ, des deux bords. Enfin et surtout, car c’est là notre vocation et responsabilité première, annoncer l’Évangile à tous sans distinction, aux Juifs comme aux Palestiniens, en vue de la paix des cœurs et de relations renouvelées.
Puissions-nous agir ainsi dans l’attente de ce moment tant espéré où, par la grâce souveraine de Dieu, surviendra un « très vaste mouvement de conversion à Jésus parmi les Juifs, probablement vers la fin de l’âge présent, en quelque sorte symétrique du rejet majoritaire (Rom.11:15, apobolè) au commencement du temps de l’Église17. »
Jean-Paul Rempp
NOTES
1 Cf. Patrick Cabanel, Juifs et protestants en France, Les affinités électives XVIe au XXIe siècle, La Flèche: Fayard, 2004, 351 p.
2 Conférence du 26 mai 2008 donnée au Centre Communautaire de Paris à l’occasion du 60e anniversaire de l’État d’Israël.
3 Vous serez mon peuple, Méry-sur-Oise: Sator, 1989, 284 p., pp. 42-44.
4 La Consultation de Willowbank sur l’Évangile et les Juifs s’est réunie, en 1989, sous les auspices de L’Alliance Évangélique Universelle et du Comité de Lausanne pour l’Évangélisation du Monde afin de répondre aux besoins de nos frères et sœurs qui se dénomment « Juifs messianiques » et qui subissaient alors des pressions particulièrement hostiles. La déclaration qui en est issue, dîte de Willowbank, rédigée par des théologiens représentatifs, a réaffirmé la vérité essentielle de leur message.
5 Sylvain Romerovski, exposé sur le thème de l’origine du conflit israélo-palestinien, apporté à la Pastorale de l’Association d’Églises Évangéliques Baptistes (AEEB) en avril 2008, 20 p., p18.
6 Daniel Goldschmidt écrit par exemple de façon significative: «Pourquoi ne pas reconnaître la difficulté… à voir dans la politique de l’État d’Israël depuis 1948 un accomplissement des prophéties ? ». In «En débat: l’État d’Israël aujourd’hui », Christ Seul N° 975, mars 2008, p. 3.
7 La Déclaration de Willowbank et sa pertinence, 12 ans après, p. 6. Exposé apporté le 17 mars 2001 lors de la 7e Consultation Européenne du Comité de Lausanne pour le peuple juif à la Bussière (près de Dijon), 15 p. On en trouvera le contenu dans Théologie Évangélique vol. 2, N° 1, 2003, pp. 3-20.
8 Cité par François Clavairoly, président du Conseil Permanent Luthéro-Réformé, dans son article: «Protestants et Juifs », Sens 718-2006, pp. 424-435, p. 434.
9 Voir à ce propos par Christian Willi, «Un voyage symbolique en Israël », Christianisme Aujourd’hui N° 4, Avril 2008, p. 21.
10 Marne-la-Vallée, Farel, 2007, 78 p.
12 Fadiey Lovsky, «Que Dieu réforme notre prière et nos vues ! », Christianisme Aujourd’hui, Hors-série Israël, an 60, 2008, pp.16-17, p. 17.
13 Cité in Joël Reymond, «La cause palestinienne en concurrence», Christianisme Aujourd’hui, Hors-série Israël, an 60, 2008, pp. 12-13. Voir aussi Lisa Loden, «Differing eschatological viewpoints – Obstacles to relationship? », Mishkan 35/2001, pp. 48-56.
14 Marie Lefebure-Billiez, «De la paix véritable», Réforme N°3273, 22-28 mai 2008, p. 20. Sur la situation de nos frères et sœurs évangéliques palestiniens, nous renvoyons au remarquable ouvrage de Jack Kinkaid, Coincés entre deux feux, L’histoire inédite des chrétiens palestiniens, Thoune, Suisse: Sénevé, 2004, 180 p.
15 C’est par exemple le cas de David et Lisa Loden, bien connus par tous ceux épris de chants juifs messianiques.
17 La Déclaration de Willowbank et sa pertinence aujourd’hui…, p. 5. Willowbank III, 16 affirme très sobrement que « la Bible promet qu’un grand nombre de Juifs se tourneront vers le Christ… »