L’Église de Toulouse a été implantée par le pasteur Sommerville et son équipe à la fin des années 1950, avec un grand dynamisme dans l’évangélisation sous tente notamment. Le rayonnement de la communauté s’accentue dans la région par l’Institut biblique qui voit le jour en 1967 et qui forme un bon nombre de pasteurs de la région et contribue à l’implantation de plusieurs Églises dans le sud-ouest. Au départ du pasteur Sommerville en 1976 et après le transfert de l’Institut biblique sur Paris, l’Église fait appel au pasteur Alain Larrey (un toulousain issu de cette Église). Pendant 18 mois il poursuit l’oeuvre d’évangélisation de son prédécesseur avec des moyens tels que le groupe musical « Le Quatuor Joie ». 18 mois plus tard, c’est Fathy Bakach qui lui succède.

       En octobre 1979, Timothée Knickerbocker devient le pasteur de l’Église. Timothée et son épouse Elisabeth travaillent pendant près de 19 ans à l’édification de cette communauté. Ils ouvrent un centre de vacances dans la campagne du sud-ouest, « Camp Arc-en-Ciel », ainsi qu’une école chrétienne sur Toulouse : « l’école espérance ». Les membres de l’Église contribuent beaucoup au développement de ces deux associations.

       En 1998, dans la perspective d’un changement de ministère, le pasteur Knickerbocker et l’Église invitent Vincent Bourrel à reprendre la charge pastorale. En 2000, l’Église vend le bien du centre-ville et achète un bâtiment sur l’avenue des Minimes ; elle le restaure pour y faire son nouveau lieu de culte. C’est à cette époque qu’elle prend son nom EBTM (Église baptiste Toulouse Minimes). En Janvier 2004, après avoir fini leurs études pastorales, Samuel Niblack et son épouse Rébecca rejoignent Toulouse pour y faire un stage. Samuel devient copasteur de l’EBTM en 2007.

       Durant cette période l’Église grandit de manière constante et connaît un bon nombre de baptêmes, de mariages et de naissances. En 2009, elle finit de payer son local et soutient deux pasteurs à plein temps. Elle développe également sa vision missionnaire, envoie des équipes missionnaires chaque année et participe au soutien d’une dizaine d’ouvriers dans le monde. Elle organise des groupes de maison en semaine (9 à ce jour) dans Toulouse Métropole. En 2013, l’Église trouve un local bien plus grand. Elle l’achète et s’engage dans des travaux de rénovation. En Juin 2015, l’EBTM change son titre pour devenir Église Baptiste Toulouse Métropole. Elle rejoint le Réseau FEF, inaugure ses nouveaux locaux et célèbre 60 années d’amour pour Dieu, pour son peuple et pour Toulouse.

L’Éternel a fait pour nous de grandes choses !

       Quelques mots pour mieux comprendre l’immense joie que représente cette inauguration. Ce bâtiment fait 1000 m² et la salle de culte peut accueillir 300 personnes. C’est 5 fois plus d’espace que ce que nous avions et plus du double de notre capacité d’accueil dans la salle du culte.

       Après avoir prié et cherché un nouveau local pendant plusieurs années, nous trouvons en 2013 un local très bon marché. Sa configuration est idéale pour une Église. Renseignements pris au service d’urbanisme de la ville et auprès de l’APAVE (agence spécialisée en conseil pour la sécurité des bâtiments), nous achetons ce bâtiment sans clause suspensive et commençons nos travaux de démolition, de toiture, de menuiseries extérieures et d’isolation. Notre demande de permis de construire est déposé en Juin 2014. Quelques semaines plus tard, les services de l’urbanisme nous appellent pour nous dire que le bâtiment ne pourra pas servir comme établissement recevant du public (ERP) en raison de la proximité d’un site SEVESO : « Vous n’obtiendrez jamais de permis de construire pour ouvrir une Église dans ce lieu ». Ils sont désolés de ne pas nous l’avoir dit plus tôt… mais c’est ainsi !

       En décembre 2014, le permis de construire est refusé. Nous faisons un recours gracieux qui nous est également refusé en avril 2015. Mais à chacune de ces étapes, il se trouve toujours un élément qui nous laisse encore espérer un dénouement différent : une nouvelle démarche à accomplir, une nouvelle personne à consulter…

       Pendant cette période, l’industrie classée SEVESO proche de notre bâtiment a fait des travaux de sécurisation et de nouvelles études d’urbanisme sont faites. La zone SEVESO est réduite et exclut désormais la zone dans laquelle se situe notre bâtiment. Nous déposons une nouvelle demande de permis de construire qui nous est accordé le 28 août 2015. Nous finissons les travaux indispensables et nous entrons dans ces locaux.

– Si le bâtiment n’avait pas été à l’origine dans cette zone SEVESO, son prix aurait été 2 à 3 fois plus élevé. L’Église n’aurait jamais pu l’acquérir.

– Si nous avions été informés que le bâtiment se situait en zone SEVESO, nous ne l’aurions pas acheté pour des raisons de sécurité.

– Si l’entreprise classée SEVESO n’avait pas fait de travaux sur son site, nous n’aurions jamais pu sortir de cette zone ni exploiter notre bâtiment.

Le Seigneur nous a conduits de façon admirable et souveraine, à notre insu, selon un calendrier parfait. Gloire à son nom ! Puisse cette nouvelle expérience de la sagesse de notre Dieu nous pousser à nous attacher fermement à lui !

Nous étions comme ceux qui font un rêve !

       Ce week-end merveilleux a démarré samedi à 11h par l’inauguration officielle en présence du Maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, du Maire de Quartier et de plusieurs adjoints et conseillers municipaux, une députée, plusieurs collègues pasteurs représentant du Cnef départemental et national (Thierry Le Gall) et le président du Réseau FEF, Éric Waechter. Des responsables d’entreprises et les nombreux bénévoles qui ont travaillé dans nos locaux, des amis… plus de 300 personnes étaient présentes.

Une plaque a été dévoilée par les pasteurs et le maire. Puis plusieurs se sont succédé au pupitre pour retracer l’historique de l’Église, remercier tous ceux qui se sont investis dans ce projet. Enfin les différents élus sont à leur tour intervenu. L’assemblée présente a alors exprimé sa louange à Dieu dans un magnifique cantique, une lecture biblique et une prière de dédicace avant que la chorale laisse exploser sa joie dans un dernier chant. La cérémonie a été suivie par un vin d’honneur préparé par les soeurs de l’Église et la visite des locaux. Le soir, le concert de Pat Berning, rejoint pour quelques chants par notre chorale, a été très apprécié par près de 300 auditeurs enthousiastes.

Dimanche matin, au coeur du culte de reconnaissance, cinq courts témoignages ont été apportés pour rappeler que c’est Dieu qui pourvoit, qui construit et fait croître, qui unit, qui enseigne et qui envoie ! Gloire à son nom !